Une enquête du bureau de l’ombudsman du Québec sur des « problèmes troublants » à l’Hôpital de Montréal pour enfants a décelé « diverses lacunes » dans les traitements reçus par certains patients.
« Le personnel n’effectuait pas toujours les suivis requis », a noté le bureau dans un communiqué rendu public jeudi. « Dans certains cas, ils auraient dû contrôler plus fréquemment les signes vitaux des patients opérés. Ils ont également négligé d’autres types d’évaluation, comme celles des états de conscience ou de respiration.
Le communiqué du bureau de l’ombudsman indique qu’il a lancé l’enquête après avoir été « informé de problèmes inquiétants qui auraient été observés à l’Hôpital de Montréal pour enfants ».
Le bureau a examiné 16 dossiers depuis l’automne 2021 et a constaté que certains jeunes patients « n’étaient pas toujours bien encadrés. C’était notamment le cas lorsque (les patients) recevaient des opiacés », comme la morphine.
L’enquête a également révélé des lacunes dans « le respect des instructions pour la sortie d’une personne de l’hôpital ». Cela s’est avéré être le cas lorsqu’un patient de 16 ans est sorti avec une lecture de tension artérielle inférieure à la normale.
Dans un autre cas, il a été constaté qu’une infirmière n’avait pas suffisamment surveillé les signes vitaux d’un patient de quatre mois. «Lorsque l’infirmière du quart de travail suivant a pris en charge le bébé, elle a effectué un test complet des signes vitaux, ce qui l’a amenée à faire appel à une équipe médicale sur place. L’enfant a ensuite été transféré à l’unité de soins intensifs (souffrant de) choc septique.