Binance prévoit de revenir en Ontario d’ici 2024 au plus tard, selon le PDG du Canada

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Binance, la plus grande plateforme de trading de crypto-monnaie au monde en volume, espère obtenir l’approbation réglementaire canadienne et accueillir à nouveau les utilisateurs ontariens d’ici 2024 au plus tard, selon le nouveau directeur général de la société pour le pays, Lawrence Truong.

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Lorsque cela se produira, les utilisateurs canadiens seront migrés vers une plate-forme distincte et plus limitée, a déclaré Truong dans une interview avec le Financial Post cette semaine. Un tel arrangement serait comparable à celui en vertu duquel Binance opère aux États-Unis, où il a également fait l’objet d’un examen minutieux de la part des régulateurs.

Dans sa première interview avec les médias depuis qu’il a été choisi pour diriger Binance Canada, une entité nouvellement créée, Truong a fait la lumière sur les plans de l’entreprise ici après une année mouvementée qui l’a vue se retirer de la province la plus peuplée du pays au milieu de problèmes de réglementation.

Truong, qui a une formation en conformité, avait déjà été amené à redresser la bourse torontoise Coinsquare après que sa direction ait démissionné et payé des amendes dans le cadre d’un règlement avec la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.

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« Je raconte généralement cela comme mon histoire de la valeur de la conformité », a déclaré Truong. « Beaucoup de gens pensent que la conformité est un centre de coûts, alors que je pense qu’il y a une réelle valeur d’entreprise. »

Bien que le fondateur de Binance, Changpeng Zhao, soit canadien, la société n’a jamais eu beaucoup de présence commerciale dans ce pays. Au milieu d’une répression de la CVMO contre les échanges non enregistrés, Binance a interdit aux utilisateurs ontariens d’accéder au site en 2021 et a ensuite incorporé une division nationale à Calgary avec Truong à la tête.

Truong a déclaré que Binance cherchait à obtenir un enregistrement complet en tant que courtier en valeurs mobilières et produits dérivés auprès de l’Organisme canadien de réglementation du secteur des valeurs mobilières – en sautant l’enregistrement temporaire en tant que courtier restreint auprès d’un régulateur provincial, une voie empruntée par d’autres bourses.

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Devenir un courtier de l’OCRCVM tout de suite, bien que plus onéreux, permet à une plateforme d’offrir plus de fonctionnalités, y compris l’effet de levier ou le trading sur marge. Truong a déclaré que si Binance finit par offrir ces fonctionnalités aux Canadiens, il s’agira probablement d’une version limitée de ce à quoi ses clients mondiaux pourront accéder. L’éventuelle plate-forme canadienne de Binance aurait également une plus petite sélection de pièces, a déclaré Truong.

Alors qu’une estimation prudente de la date d’achèvement de l’enregistrement auprès de l’OCRCVM serait le printemps 2024, Truong a déclaré qu’il espérait que ce serait beaucoup plus tôt.

« Ma compréhension des processus de l’OCRCVM est qu’une entreprise de type actions très mature pourrait être créée en aussi peu que six mois », a-t-il déclaré.

L’Alberta est l’une des cinq provinces où les entreprises s’inscrivent comme courtiers en valeurs mobilières directement auprès de l’OCRCVM et non auprès de l’organisme de réglementation des valeurs mobilières local. Le choix de la province par Binance n’a cependant rien à voir avec le régime de réglementation, a déclaré Truong.

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« Il n’y a vraiment pas d’arbitrage réglementaire à travers le Canada, car la plupart des règles sont harmonisées », a déclaré Truong. «C’est vraiment une question de juridiction – où les affaires seront plus conviviales, comme le gouvernement qui offre, vous savez, une aide pour créer votre entreprise. Les impôts sont moins élevés en Alberta, pour une autre raison.

Cette année, l’Alberta a fait un gros effort pour attirer les entreprises de cryptographie.

Les propres antécédents de Truong en matière de postes de direction dans la province, y compris dans le domaine de l’application de la loi à la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta, ont également joué un rôle dans la décision de s’y enregistrer.

« La province dans laquelle je pense que je vais avoir le plus de succès en raison de mon réseau et en termes d’embauche de personnes allait être en Alberta », a déclaré Truong à l’entreprise.

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Binance compte environ 10 personnes qui relèvent directement de Truong et de l’équipe de direction et environ 15 autres membres du personnel.

« Nous nous sommes engagés à doubler, tripler cette taille à mesure que nous nous rapprochons de la mise en service », a déclaré Truong.

Le départ brutal de l’entreprise de l’Ontario est survenu alors que la CVMO cherchait à appliquer de nouvelles directives motivées en partie par l’implosion de 260 millions de dollars de la plate-forme QuadrigaCX et que les régulateurs du monde entier augmentaient leur surveillance des marchés de la crypto-monnaie.

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Binance a également eu une altercation avec la CVMO à la fin de 2021 lorsque le régulateur l’a accusée d’essayer à nouveau de servir l’Ontario. La société a signé un engagement en mars avec la CVMO de rester à l’écart jusqu’à ce qu’elle soit enregistrée.

« Parce qu’il n’y avait pas de bottes sur le terrain … la transition vers la propriété de l’entreprise au Canada a été très courte et pas très douce », a déclaré Truong. «Il y a eu un peu d’incompréhension sur l’état des choses.

« Et puis cela s’est traduit par une mauvaise communication ou une mauvaise qualité de communication avec l’OSC. Et je pense que l’entreprise – ils n’ont pas vraiment reçu de bons conseils, initialement au début de 2021. »

Bien que l’inscription soit encore loin, Binance Canada fait déjà connaître sa présence.

Truong a pris la parole lors de l’événement Future of Money de l’Université de Toronto en mai. Et lors du prochain Stampede de Calgary, Binance rejoindra les rangs des entreprises offrant des petits déjeuners gratuits.

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