Deux nouveaux cas suspects, un probable de monkeypox à Toronto: agence de santé

En général, le virus ne se propage pas facilement entre les personnes et se transmet par contact étroit prolongé

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Deux nouveaux cas suspects de monkeypox et un cas probable de virus ont été signalés à Toronto mercredi, portant à quatre le nombre total de cas faisant l’objet d’une enquête dans la ville.

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Le service de santé publique de Toronto a déclaré que les trois nouveaux cas signalés sont des hommes – deux dans la trentaine et un dans la vingtaine – et qu’ils « se portent bien ».

L’un des trois hommes s’était rendu à Montréal et était un contact du premier cas suspect. La santé publique de Toronto a déclaré qu’elle enquêtait dans la ville au cours du week-end.

Ce premier cas concernait un homme dans la quarantaine qui avait été en contact avec quelqu’un qui s’était récemment rendu à Montréal. L’agence a déclaré mercredi que le premier cas était désormais considéré comme un cas probable.

Selon une ordonnance du ministère de la Santé de l’Ontario, les cas peuvent être classés comme confirmés, probables, suspects, ne répondant pas à la définition du virus ou « épi-liés ».

La semaine dernière, le Québec a signalé les premiers cas de virus au Canada et les autorités sanitaires de cette province ont depuis signalé un total de 15 cas confirmés.

À Montréal, la Dre Mylène Drouin, directrice de la santé publique de la ville, a fourni mercredi des chiffres mis à jour pour la ville, affirmant sur Twitter qu’il y avait 13 cas confirmés et 14 cas suspects de monkeypox sur l’île de Montréal.

Les responsables de la santé affirment qu’aucun des cas étudiés jusqu’à présent n’a été gravement malade.

Le monkeypox est une maladie rare qui provient de la même famille de virus qui cause la variole, que l’Organisation mondiale de la santé a déclarée éradiquée dans le monde en 1980.

En général, la variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes et se transmet par contact étroit prolongé, y compris le contact direct avec les gouttelettes respiratoires, les fluides corporels ou les plaies d’une personne infectée.

Le monkeypox est généralement plus bénin que la variole et peut provoquer de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de l’épuisement, des ganglions lymphatiques enflés et des lésions sur tout le corps.

Les responsables de la santé ont déclaré que le risque posé par le monkeypox est faible.