« La Jauria » d’Andres Ramirez Pulido a remporté le Grand Prix de la Semaine de la Critique, l’encart du Festival de Cannes dédié aux premiers et deuxièmes longs métrages. Le film colombien a également remporté le prix SACD.
Le premier long métrage suit Eliú, un garçon de la campagne accusé à tort d’un crime et incarcéré dans un centre expérimental de réhabilitation pour garçons durs au cœur de la forêt tropicale colombienne.
« Aftersun » de Charlotte Wells, qui met en vedette l’acteur de « Normal People » Paul Mescal, a remporté le prix French Touch du jury. Le drame doux-amer tourne autour d’un père et de sa fille qui passent des vacances d’été dans une station balnéaire où les gens dansent la Macarena. « L’amour selon Dalva » d’Emmanuelle Nicot a quant à lui remporté le prix de l’étoile montante de la Fondation Louis Roederer pour Zelda Samson. « L’amour selon Dalva » est un drame poignant sur une fille de 12 ans qui grandit dans une famille d’accueil, aux côtés de travailleurs sociaux et d’autres enfants.
Le jury de cette année était présidé par le réalisateur tunisien Kaouther Ben Hania (« L’homme qui a vendu sa peau ») qui a joué à Venise en 2020 et a été le premier film tunisien nominé pour la course internationale des longs métrages des Oscars.
Le jury de la 61e édition était complété par l’actrice et réalisatrice franco-grecque Ariane Labed, le réalisateur islandais Benedikt Erlingsson (« Femme en guerre »), le directeur de la photographie belge Benoît Debie et le journaliste sud-coréen et topper du Festival de Busan Huh Moon yung.
Cette année marquait la première édition d’Ava Cahen, une journaliste de cinéma respectée de 36 ans qui a succédé à la direction artistique de Charles Tesson en août dernier. La programmation comprenait 11 longs métrages qui ont été sélectionnés sur 1100 films soumis. Le premier long métrage de Jesse Eisenberg, « Quand vous avez fini de sauver le monde », a lancé la Semaine de la critique.