Un cours en miracles par la Fondation pour la paix intérieure


C’est mon livre ultime sur « l’île déserte ». C’est de loin le livre le plus important que j’aie jamais lu. A Course in Miracles (ACIM ou The Course) est mon compagnon depuis 12 ans et continuera de me guider et de me réconforter pour le reste de ma vie. Je suis entièrement d’accord avec l’autre critique que ce livre n’est pas quelque chose que vous lisez, mais plutôt vivre. Il ne peut pas être revu comme les autres livres, car c’est un mode de vie. Il ne peut pas être « fini » comme un livre normal, car ses avantages sont toujours permanents. Cinq étoiles ne suffisent pas à exprimer l’importance tectonique de ce livre et de ses messages éternels pour nous tous qui avons soif de Vérité.

Comment ai-je découvert ACIM ? Une amie qui a survécu à une expérience de mort imminente l’a recommandée comme la seule approche spirituelle qui correspond à ce qu’elle a vu de l’autre côté, à savoir : son message d’unité, de pardon et d’amour.

Je comprends que certains lecteurs pourraient être découragés par la longueur et la densité d’ACIM. C’est une longue lecture. En fait, je crois que la meilleure façon de commencer avec les enseignements de l’ACIM est de commencer par d’autres livres. Je recommanderais le court livre d’introduction, également publié par la Fondation pour la paix intérieure. Je suggérerais également les excellents livres de Gary Renard, qui présentent le Cours d’une manière très digeste. YouTube a de nombreuses vidéos de mon défunt mentor Ken Wapnick, de la Fondation pour un cours en miracles (FACIM). Le site Web de FACIM est une excellente ressource pour les livres et les enregistrements perspicaces de Ken sur le cours. Pour ceux qui découvrent ACIM, je ne peux penser à aucune meilleure introduction rapide que le site Web Facim.org, sous What it Says.

Quel est le message du cours ? C’est celui du pardon. La philosophie d’ACIM dit non seulement que nous « devons » pardonner aux autres, mais que nous pouvons UNIQUEMENT leur pardonner, parce que leurs infractions perçues n’ont en réalité jamais eu lieu. La raison en est que leurs « péchés » ne sont que des projections de notre ego, reflétant notre état perçu de séparation des autres personnes – ces « concurrents » redoutés qui nous souhaitent du mal. Le Cours fait la différence entre ces fausses perceptions et la vraie Connaissance, qui nous est toujours disponible lorsque nous pensons avec notre soi-disant Esprit Juste. Cet esprit juste, personnifié dans le cours par le Saint-Esprit, est la voix intérieure qui nous rappelle que l’espace, le temps, le péché, la culpabilité et la séparation n’existent pas, n’étant que les perceptions paranoïaques et confuses de notre corps. Le livre nous encourage à voir les choses différemment, avec la vision indulgente d’un esprit en éveil : « Ne cherchez pas à changer le monde, mais choisissez de changer d’avis sur le monde. » Ce changement d’avis est le véritable « miracle » du Cours.

De nombreuses confessions spirituelles prétendent être fondées sur l’amour. Pourtant, ce qui passe pour « amour » sur cette planète est le substitut minable que le Cours appelle « amour spécial », dans lequel deux partenaires échangent des faveurs pour un bénéfice mutuel. Nous, les humains, ne pouvions pas comprendre l’universalité impressionnante du véritable Amour du Ciel. Ainsi, le Cours n’essaie même pas d’expliquer l’amour, mais présente le pardon comme sa plus proche approximation terrestre. La clé du pardon du Cours est d’accepter notre Unité fondamentale. En voyant notre unité essentielle avec tous les autres – l’innocence partagée des frères et sœurs – nous apprenons que le pardon est la seule réponse saine à toute offense, qui n’est qu’un appel à l’aide.

Le livre est divisé en trois sections : le texte, le cahier d’exercices et le manuel pour les enseignants. Tous débordent de sagesse spirituelle pratique. Pourtant, la « salle des machines » du cours est constituée de ses leçons quotidiennes de cahier d’exercices, une pour chaque jour de l’année. En tant qu’étudiants du cours, nous sommes censés terminer ce programme d’études d’un an au moins une fois. Alors que le texte explique la philosophie globale du cours, le manuel fournit la structure centrale du processus d’enseignement du cours.

Le classeur est également une excellente source d’inspiration rapide. Une brève promenade dans le classeur fournit une corne d’abondance inestimable de lignes succinctes et mémorables. Je ne pourrais jamais oublier #121 : Le pardon est la clé du bonheur. Ou l’emblématique #195 : L’amour est ma façon de marcher dans la gratitude. Ou leçon 34 : Je pouvais voir la paix au lieu de ceci. On n’a pas besoin de beaucoup de temps avec le Cours pour apprécier la sagesse intemporelle de ces extraits sonores semblables à des joyaux.

De toute évidence, la langue parfois chrétienne du cours a le potentiel de désorienter certains lecteurs de la Nouvelle Pensée. Les références à Dieu et au Saint-Esprit courent tout au long du livre. Pourtant, le Cours est plus proche du bouddhisme que du christianisme. Ce n’est pas un livre « religieux », et n’essaie pas de décrire notre Créateur ou la nature de l’Amour, « car cela va au-delà de ce qui peut être enseigné ». Au lieu de cela, le cours se concentre sur ce qui peut être enseigné (étant donné notre niveau de conscience de base) : le pardon, le thème qui coule comme une rivière sacrée à travers le livre. La pratique du pardon est le fondement de son programme d’étude personnel, dans lequel tout ce qui doit changer, ce sont nos perceptions intérieures des autres.

Après 12 ans d’étude et d’apprentissage du cours, et après avoir terminé les leçons du cahier d’exercices deux fois, je découvre toujours de nouvelles idées profondes pratiquement à chaque fois que je le prends. Le Cours est un chef-d’œuvre spirituel de notre ère moderne, le cadeau inestimable d’une Voix intemporelle représentant un monde caché d’Unité et d’amour. Le message ultime du Cours est un message d’assurance et d’espoir : nous n’avons aucun risque d’échec sur notre chemin vers le Ciel. Le nôtre est en fait un « voyage sans distance » vers un endroit que nous n’avons jamais quitté. La paix éternelle nous est absolument garantie : la seule question est de savoir quand nous déciderons de CHOISIR la paix (par le pardon). Comme le dirait Ken Wapnick, notre objectif ultime en tant qu’étudiants du cours est de nous SENTIR mieux, alors que nous acceptons avec gratitude la joie retrouvée de notre salut partagé.



Source link