Les pirates sont toujours un moyen sûr de rendre un jeu passionnant. Qui n’aime pas l’idée de naviguer sur les mers, de piller et de piller en cours de route avec un équipage fidèle à ses côtés ? Il n’y a qu’une seule chose qui peut rendre la vie du pirate encore plus attrayante, et c’est, bien sûr, un service de fans copieux. C’est l’idée derrière Seven Pirates H, qui combine des combats au tour par tour avec des bustes défiant la physique sur Nintendo Switch.
Seven Pirates H n’est pas exactement un nouveau jeu ; il a été initialement publié sous le nom Genkai Tokki : Sept pirates pour la PlayStation Vita en 2016, mais n’a vu le jour qu’au Japon à l’époque. Maintenant, grâce aux bonnes gens d’Eastasiasoft, le monde occidental peut profiter de ce RPG étonnamment amusant et profond sur le Switch. En tant que titre plus ancien porté sur une console moderne, les visuels ne vont époustoufler personne, mais ils sont suffisamment stylisés pour bien tenir le coup.
Dans Seven Pirates H, les joueurs contrôlent un équipage de pirates dirigé par Parute alors qu’ils explorent la mer de Monsupi à la recherche d’un trésor. Au début de son aventure, Parute est bloquée sur une île étrange avec pour seule compagnie l’étrange et pervers Otton. Otton affirme qu’il peut augmenter la force, la vitesse et l’endurance de Parute grâce à l’art ancien du « Booby Training », un talent qu’il a acquis plus tôt et qui semble s’appuyer sur lui pour manipuler manuellement les seins du sujet. Naturellement.
Le mécanisme Booby Training est l’un des principaux moyens par lesquels les personnages progressent en force ou en vitesse, offrant un système unique pour constituer votre équipage de pirates en fonction de votre style de jeu. L’augmentation de la taille du buste du personnage peut augmenter ses points de vie ou sa puissance d’attaque, tandis que des seins plus petits ou plus fermes lui permettent de se déplacer plus rapidement ou d’avoir une compétence de défense plus élevée. Avoir certaines combinaisons de statistiques peut même débloquer de puissants mouvements spéciaux à déclencher sur les ennemis. Bien sûr, cela signifie manipuler leurs « actifs » avec les manettes des contrôleurs Joy-con ou, si vous êtes en mode portable, avec l’écran tactile du commutateur.
Ce n’est certainement pas le genre de jeu auquel vous voulez jouer dans les transports en commun ou où quelqu’un pourrait entrer à l’improviste. Cependant, Seven Pirates H ne se limite pas au service des fans. Le combat, bien que simple, a à peu près assez de profondeur pour garder les choses intéressantes pendant plusieurs heures, au-delà desquelles il commence à devenir lassant. Les joueurs peuvent éventuellement aligner un groupe de quatre personnages, tous avec un mélange de statistiques et d’affinités élémentaires. Ils doivent choisir entre effectuer des attaques de base, défendre ou déclencher des attaques spéciales gagnées grâce à l’équipement ou par des combinaisons de statistiques.
Composer un groupe avec la bonne affinité élémentaire pour se défendre contre les dégâts qu’un boss vous inflige est presque aussi important que de faire le bon choix pendant le combat. C’est à la fois au crédit du jeu, car cela nécessite un peu de stratégie dans les grands combats en s’assurant que tous vos personnages ont les bonnes statistiques pour le travail, et à son détriment. À condition que vous ayez la bonne composition de groupe prête, de nombreux combats sont terminés avant que vous ne commenciez, supprimant la tension de nombreuses rencontres.
Il y a une ride dans le système que nous avons trouvée intéressante. MP – qui signifie Mura-mura Points ici – est gagné en attaquant ou en étant attaqué. Une fois que 100 MP sont atteints, les personnages entrent dans un état appelé Excité, qui renforce l’attaque, la défense et l’agilité. Max out MP à 200 et les personnages deviennent excités. Cela se traduit par des augmentations de statistiques encore plus élevées et une immunité à certaines affections de statut. Cependant, les personnages peuvent utiliser tous leurs MP pour effectuer de puissantes attaques spéciales qui ont l’air flashy et infligent des dégâts importants, mais les laissent sans MP et mettent fin à l’état Aroused.
Choisir et choisir quand et comment utiliser des attaques spéciales est une stratégie amusante à lancer dans un système de combat par ailleurs simple. Tout se déroule sur un système au tour par tour familier et les joueurs peuvent voir l’ordre du tour en bas de l’écran. Cela ne réserve pas beaucoup de surprises au joueur, mais ce n’est pas toujours une mauvaise chose en fonction de ce que vous voulez retirer du jeu. La fonction Auto-Battle devient un sursis bienvenu lors de l’exploration de donjons pour la deuxième fois pour obtenir des matériaux d’artisanat ou des missions complètes.
Bien que le service des fans de ce jeu puisse faire grincer des dents, il y a une histoire intéressante qui se cache juste sous la surface ici. Parute doit rassembler un nouvel équipage après s’être écrasé sur une île infestée de monstres dans la mer de Monsupi. Cet équipage se compose finalement de sept filles monstres, dont une fille kobold, une fille slime et une fille démon. Il y a même une kraken-girl dans le mélange pour les amateurs de tentacules. L’histoire est lourde de comédie et légère de drame, ce qui en fait une aventure amusante même si vous serez en mesure de repérer la fin qui vous attend à un kilomètre de distance. L’histoire tourne principalement autour des liens que ces filles nouent entre elles, qui sont explorées à travers les quêtes secondaires et les missions d’intrigue.
Pour faire avancer l’intrigue, recruter plus de filles et trouver du matériel de fabrication pour de nouveaux équipements, vous devrez explorer les donjons qui se trouvent dans les îles jonchant la carte du monde. Chaque donjon a un ou deux itinéraires linéaires à parcourir sur la carte, qui est remplie de monstres à combattre. Ces monstres sont visibles, vous n’avez donc pas à vous soucier des rencontres aléatoires qui vous ralentissent. Les cartes de donjon ont également des matériaux d’artisanat qui peuvent être récoltés en s’approchant des lumières scintillantes qui se trouvent au sol, encourageant un peu d’exploration.
Pourtant, ces cartes ne deviennent jamais compliquées à parcourir. La plupart peuvent être complétés en une seule séance sans trop de difficulté. À la fin, un boss apparaîtra, et ceux-ci ont tendance à avoir des barres de santé scandaleusement grandes et peuvent prendre beaucoup de temps à passer, mais ils introduisent également la fonctionnalité Otton Cannon.
Lors d’un combat contre un boss, le joueur peut choisir de recharger la jauge Otton. Le faire dans la Vita originale obligeait les joueurs à secouer la console d’une manière quelque peu « suggestive », mais cela n’est pas présent dans la version Switch. Au lieu de cela, les joueurs peuvent soit maintenir enfoncés les boutons « L » et « R » et appuyer rapidement sur « A » pour charger la jauge Otton, ou, s’ils jouent en mode portable, ils peuvent frotter les seins de leur personnage sur l’écran tactile. Atteignez 100% de charge et Otton, le petit personnage de soutien pervers qu’il est, déclenchera une puissante explosion qui peut abattre même les ennemis les plus têtus. De nombreux boss ne peuvent être vaincus qu’avec un canon Otton au bon moment, donc savoir quand le charger devient la clé de la victoire. C’est stupide et inoffensif, ce qui correspond au ton général du jeu.
Conclusion
Seven Pirates H n’est pas un titre qui souhaite être pris au sérieux. Bien qu’il y ait une histoire décente et des personnages amusants derrière le service des fans, le combat superficiel peut devenir fastidieux après quelques heures. C’est amusant et beaucoup d’humour atterrit, mais le gameplay réel peut être un peu usé. Bien que le mécanisme principal de Booby Training soit un moyen intéressant de personnaliser votre groupe, il ne rompt pas la monotonie du gameplay. C’est un titre qui ne restera pas occupé trop longtemps et qui est mieux apprécié par à-coups, et tout à fait dans l’intimité et le confort de sa propre maison.