La Cité d’Ember (Livre d’Ember, #1) de Jeanne DuPrau


Avant The Hunger Games (2008), il y avait The City of Ember (2003).

Eh bien, ce n’est pas tout à fait vrai car, pour être tout à fait honnête à ce sujet, avant HG, il y avait le roman japonais (1999) puis le film (2000) Battle Royale dont seuls les aveugles diraient que HG n’est pas basé sur ou au moins fortement inspiré par. Ce qui, ne vous méprenez pas, est tout à fait bien ; l’inspiration vient sous toutes les formes, et si un grand livre/film a inspiré l’auteur de HG Suzanne Collins à écrire une grande série, alors plus de p

Avant The Hunger Games (2008), il y avait The City of Ember (2003).

Eh bien, ce n’est pas tout à fait vrai car, pour être tout à fait honnête à ce sujet, avant HG, il y avait le roman japonais (1999) puis le film (2000) Battle Royale dont seuls les aveugles diraient que HG n’est pas basé sur ou au moins fortement inspiré par. Ce qui, ne vous méprenez pas, est tout à fait bien ; l’inspiration se présente sous toutes les formes, et si un grand livre/film a inspiré l’auteur de HG Suzanne Collins à écrire une grande série, alors plus de pouvoir pour elle et plus de plaisir pour nous, lecteurs. Alors tout va bien 😉

De retour à CE, la raison pour laquelle je le compare à HG est que lorsqu’il est sorti, c’était à ma connaissance le premier YA post-apocalyptique à avoir jamais été mis sur le marché. En cela, DuPrau ne peut être que louée pour son originalité et son avant-gardisme. Mais là s’arrête la comparaison. Parce que si vous cherchez des enfants pauvres qui luttent pour leur survie dans un monde battu, cherchez ailleurs. CE n’est pas à ce sujet. Du tout. Il s’agit plutôt de découverte (à la fois de soi et du monde), de ne pas prendre la vérité qui nous est donnée sans poser de question et d’aller en chercher une autre malgré tous les obstacles en cours de route. Donc, encore une fois, si vous recherchez une survie à bout portant, des combats frontaux et des morts horribles, vous n’allez pas l’obtenir dans ce livre. En ce sens, il s’agit d’une histoire très propre et orientée vers les jeunes lecteurs, qui, cependant, ne manque pas d’attirer également l’attention des lecteurs plus âgés, et transcende ainsi toutes les tranches d’âge. Les deux personnages principaux, Lina et Doon, sont très réels, très attachants et très sympathiques ; l’histoire est très satisfaisante, bien qu’un peu lente parfois ; l’écriture est très facile à lire et ne vous fera jamais vous gratter la tête dans la confusion ; enfin, la fin est géniale et vous donnera envie de vous procurer tout de suite le tome 2.

Pour faire court, c’est un gagnant pour moi !

OLIVIER DELAYE
Auteur de la série SEBASTEN D’ATLANTIS

La déesse oubliée (Sebasten of Atlantis, #1) d'Olivier Delaye



Source link