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Il y a des files d’attente massives dans les aéroports, les gens ne peuvent pas obtenir de passeport, mais Justin Trudeau s’occupe des questions qui comptent pour les Canadiens — les armes à feu et l’avortement,
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Le premier ministre a encore montré cette semaine que le gouvernement veut servir son programme plutôt que la population canadienne.
À Vancouver, on conseille aux voyageurs aériens d’arriver des heures à l’avance depuis des semaines. À Pearson, les vols sont retardés et les agents de bord travaillent effectivement gratuitement en attendant que les avions décollent.
Les appels de l’industrie demandent au gouvernement d’embaucher plus d’agents de contrôle de sécurité et d’abandonner les exigences de voyage COVID qui, selon les experts, ne sont plus nécessaires. La réponse du gouvernement est de blâmer les voyageurs.
S’adressant aux journalistes plus tôt cette semaine, Alghabra a déclaré que de nombreuses personnes n’avaient plus l’habitude de voyager et qu’elles oubliaient tout ce qui devait être fait.
« Retirer les ordinateurs portables, retirer les fluides, tout cela ajoute 10 secondes ici, 15 secondes là-bas », a-t-il déclaré.
Blâmer le voyageur lorsque le problème est le gouvernement n’est pas une décision intelligente pour un homme qui devrait savoir mieux. Lorsqu’un ministère est défaillant, le ministre devrait réparer le ministère, et non sermonner le public qu’il est là pour servir.
À Passeport Canada, les choses ont tellement mal tourné que les gens paient d’autres personnes pour faire la queue juste pour garder une place. Les libéraux envisagent peut-être cette création d’emplois, mais ce n’est pas celle que le gouvernement devrait souhaiter.
Ce département était connu pour sa rapidité et son service client exceptionnels, maintenant c’est la risée. Et ni le ministre, Sean Fraser, ni le gouvernement au sens large n’ont de réponses sur la façon de résoudre ce problème. C’est aussi un problème qui dure depuis des semaines, dont le gouvernement est bien conscient mais apparemment incapable d’agir.
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C’est peut-être parce qu’ils sont occupés à faire de la politique en poussant de nouvelles réglementations sur les propriétaires d’armes à feu respectueux des lois et en affirmant que cela rendra les rues plus sûres. Lorsqu’ils ne le font pas, ils sont occupés à trouver des moyens de protéger l’accès à l’avortement au Canada contre une décision de justice qui n’a pas encore été publiée aux États-Unis d’Amérique.
Mercredi, les libéraux étaient dans toute leur gloire, singeant le Parti démocrate américain avec des annonces sur les armes à feu et l’avortement le même jour. Ni l’un ni l’autre ne résoudra de vrais problèmes pour la grande majorité des Canadiens, mais permettra aux libéraux de signaler à leur base qu’ils sont le parti qui se soucie de toutes les bonnes questions progressistes.
Cela leur permet aussi de faire de la politique de coin avec les conservateurs qui sont au milieu de leur campagne à la chefferie. Trudeau et les libéraux ont de nombreuses raisons politiques partisanes de se concentrer sur ces questions cette semaine, mais aucune raison pratique.
Fait remarquable, Trudeau a accusé le Bloc québécois de faire de la politique de coin en présentant une motion visant à supprimer la prière non confessionnelle dite à l’ouverture de la Chambre des communes chaque jour.
Trudeau ne peut vraiment pas s’en empêcher, n’est-ce pas ?
L’homme aime attaquer les autres pour avoir fait de la politique exactement comme il le fait. Le plus fou, c’est qu’en raison d’une tribune de presse beaucoup trop docile, il s’en tire à bon compte.
Il y a de sérieux problèmes aux aéroports, de sérieux problèmes au bureau des passeports, qui sont tous deux directement la faute du gouvernement d’Ottawa. Cela nuit à la capacité des Canadiens de voyager librement, cela commence à nuire à l’économie et aura de graves répercussions s’il n’est pas réglé avant le début de la première véritable saison touristique en deux ans.
Il est temps pour Trudeau et son gouvernement de donner la priorité aux Canadiens au lieu de s’occuper de ses propres besoins politiques.