La Federal Trade Commission (FTC) a lancé une enquête sur l’acquisition de Bungie par Sony pour 3,6 milliards de dollars. Sony a annoncé son intention d’acheter le studio derrière Destiny le 31 janvier, pas même deux semaines après que Microsoft a annoncé son intention d’acheter Activision Blizzard pour un montant monstrueux de 70 milliards de dollars, que l’agence fédérale examine également.
Selon un rapport de The Information, des sources proches de la situation ont déclaré que la dernière enquête de la FTC démontre son approche agressive des consolidations au sein du secteur de la technologie, en particulier celles qui ont lieu du côté des jeux. Le mérite de ce penchant pour l’examen minutieux des acquisitions de l’industrie du jeu revient à Lina Khan, que le président Joe Biden a nommée présidente de la FTC l’année dernière.
La principale préoccupation de la FTC concernant l’acquisition de Bungie par Sony est de savoir si elle rendra ou non ses jeux exclusifs à la plate-forme PlayStation, en particulier sur le nouveau service d’abonnement PS Plus, une fois l’accord conclu. Il cherche à déterminer si une telle exclusivité entraverait ou non la concurrence avec des sociétés concurrentes, telles que Microsoft et Nintendo. Jim Ryan, président et chef de la direction de Sony Interactive Entertainment, a clairement indiqué dans un article de blog publié le jour même où la société a annoncé la fusion que Bungie conservera son statut de studio et d’éditeur de jeux indépendant et multiplateforme même après la conclusion de l’accord. Bungie a même laissé entendre que la raison de la fusion était d’élargir ses perspectives de divertissement en dehors des jeux.
L’enquête fédérale ne bloquera peut-être pas entièrement l’accord, mais elle pourrait potentiellement retarder sa clôture de six mois ou plus, repoussant peut-être la date de clôture à 2023. Sony prévoit de conclure l’accord avec Bungie d’ici la fin de l’année.
Recommandations des éditeurs