Le Premier ministre britannique Boris Johnson aurait rejoint les efforts du gouvernement pour convaincre Softbank d’inscrire Arm à Londres plutôt qu’à New York, les responsables estimant que cette dernière ligne de conduite porterait un coup aux espoirs de développer le secteur technologique britannique.
Softbank prévoit une offre publique initiale (IPO) après avoir été contrecarrée dans ses tentatives de vendre Arm au fabricant de puces Nvidia pour 40 milliards de dollars plus tôt cette année et est censée favoriser fortement une cotation sur le Nasdaq à forte composante technologique.
Le gouvernement a fait de la technologie le pilier central de sa stratégie économique et tient à promouvoir la recherche et l’investissement dans le secteur. Les activités d’Arm dans des domaines tels que la 5G, l’Internet des objets (IoT) et l’informatique quantique signifient qu’elle est considérée comme particulièrement importante dans ces efforts.
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En conséquence, les responsables estiment qu’une cotation aux États-Unis plutôt qu’au Royaume-Uni enverrait un signal négatif à l’ensemble de l’industrie étant donné le statut d’Arm en tant que société technologique britannique la plus connue.
Arm a été fondée et a son siège social à Cambridge et était cotée à la Bourse de Londres avant son acquisition en 2016 par le conglomérat japonais.
Johnson a rejoint les ministres et les fonctionnaires dans leurs efforts de lobbying, même si l’on pense qu’il n’y a qu’une faible chance de forcer Softbank à reconsidérer sa décision.
Il existe peu de changements réglementaires faciles qui pourraient être apportés pour rendre une cotation à Londres plus attrayante, mais le Financial Times dit que l’idée d’Arm étant un gros poisson dans un petit étang en ce qui concerne les actions technologiques sera renforcée lors des discussions.
Softbank poursuit une offre publique initiale (IPO) d’Arm suite à l’échec de l’accord avec Nvidia en raison de problèmes de concurrence. Le gouvernement lui-même est intervenu dans l’affaire avant que le bouchon ne soit débranché plus tôt cette année.
Via le Financial Times