Le calme qui fait rage par Sherryl Jordan


The Raging Quiet est un livre que je n’aurais jamais lu. La couverture est au mieux juvénile, au pire ringard. C’est une romance et je suis un garçon manqué. Oui parfois j’ai des moments girly (Archer Cross, Peeta Mellark, je te regarde) mais je ne pensais pas pouvoir lire une romance simple. Mes amis sur goodreads m’ont dit de lire ce livre. Ils disaient que c’était une romance, mais ce n’était pas ce genre de romance.

Ils avaient raison.

The Raging Quiet n’est pas comme les romances que j’ai évitées. Les personnages sont bien développés et les

The Raging Quiet est un livre que je n’aurais jamais lu. La couverture est au mieux juvénile, au pire ringard. C’est une romance et je suis un garçon manqué. Oui parfois j’ai des moments girly (Archer Cross, Peeta Mellark, je te regarde) mais je ne pensais pas pouvoir lire une romance simple. Mes amis sur goodreads m’ont dit de lire ce livre. Ils disaient que c’était une romance, mais ce n’était pas ce genre de romance.

Ils avaient raison.

The Raging Quiet n’est pas comme les romances que j’ai évitées. Les personnages sont bien développés et la romance prend du temps. L’histoire est une romance historique sans période de temps spécifique, quelque chose qui ajoute à la sensation intemporelle de conte de fées. L’histoire manque de la magie qui est normalement associée à de tels mythes, s’appuyant sur des événements réalistes et la chimie entre les deux personnages principaux pour faire avancer l’histoire au lieu de dispositifs comme les fées marraines et les pommes maudites. J’aime ça.

Le livre commence avec Marnie quittant sa maison, mariée au fils de Sir William Isherwood. Elle n’a que 16 ans et il a le double de son âge. Elle se marie pour les raisons pragmatiques du passé : protéger les moyens de subsistance de sa famille après la maladie de son père et échapper aux rumeurs qui circulent à son sujet. Ce n’est pas glorifié ou transformé en horreur, le livre montre de manière appropriée les peurs d’une mariée réticente sans faire de son mari Isake un héros ou un méchant.

« Son visage était frappant, avec des yeux bleus étonnants et un regard franc qui lui causaient des ennuis à la ferme. Divers jeunes, lisant son audace comme de l’effronterie, avaient à différents moments essayé de l’attraper dans la grange à foin ou derrière les écuries, et étaient accablé pour leur problème.  » (Description de Marnie)

Lorsque Marnie arrive dans sa nouvelle maison Torcurra, ils battent les diables du garçon fou local. C’est une image effrayante de l’époque et de la ville dans laquelle vit Marnie. Deux jours après son arrivée, son mari meurt et la ville, se méfiant de toute personne différente ou inconnue, devient suspecte.

Face à une ville qui ne l’aime pas ou ne la comprend pas, Marnie ne se recroqueville pas mais continue de faire ce qu’elle pense être juste quelles que soient les conséquences. Elle se lie d’amitié avec le fou local, un jeune homme qui grogne et fait rage, mais est incapable de communiquer. Les villageois pensent qu’il est possédé par des démons, mais il rappelle à Marnie son père malade. À certains égards, Marnie est trop belle pour être vraie, trop belle pour le monde dans lequel elle vit, mais c’est en partie ce qui fait d’elle une héroïne si adorable. Elle est douce et gentille, avec un cœur empathique rare qu’elle suit toujours. C’est pourquoi elle aide le fou et c’est l’un des exemples les plus vrais d’amour chrétien que j’aie jamais vu dans un roman. (Ce n’est pas un « roman chrétien » mais il se déroule dans une période/un village chrétien). Même le curé de la ville apprend de l’exemple de Marnie. Bien que le fou lui fasse peur, elle a aussi pitié de lui, comprend son isolement et essaie finalement de trouver des moyens de communiquer avec lui.

Je crains que parler beaucoup de Raven soit considéré comme un spoil. Mais c’est autant son histoire que celle de Marnie et j’admire vraiment ce que l’auteur a fait avec son personnage. Elle a créé un personnage crédible avec un handicap et l’a plongé dans une période qui ne veut pas l’accepter. Une fois que vous avez compris Raven, ses accès de colère et de confusion sont tout à fait compréhensibles. Je vais en rester là et vous laisser découvrir Raven par vous-même.

Appeler The Raging Quiet une « romance » ne semble pas rendre justice à ce livre. Oui, il y a une histoire d’amour en son centre. Mais pour moi, la romance est devenue un gros mot dans les livres. Ce livre ne parle pas de l’amour au premier site ou des béguins de longue haleine. Il s’agit de l’amitié qui s’épanouit entre deux personnes et qui avec le temps devient quelque chose de plus. Pour moi, c’est ça l’amour. Ce n’est pas ce truc flashy, scintillant, mopey ou autrement incroyable que nous voyons normalement dans les livres. C’est une amitié qui grandit jusqu’à ce qu’elle soit si grande qu’il n’y a plus de mots pour la décrire.

À certains égards, ce livre parle autant d’amitié et de gentillesse que d’amour. C’est ce que j’ai l’impression que la plupart des romances manquent. C’est ce qui m’a attiré et a rendu ce livre différent. C’est une histoire simple, mais une histoire crédible. La relation se construit naturellement et rien ne semble jamais forcé.

Je suis content que les gens m’aient poussé à lire ce livre. Je me méfierai probablement toujours des romans d’amour, mais ce livre prouve que parfois une histoire peut surpasser son étiquette. Ce livre a fonctionné parce qu’il m’a donné ce que je veux de CHAQUE livre : des personnages principaux sympathiques, un développement de personnage crédible et une histoire qui mérite d’être racontée.

(J’espère que vous aimez la critique élargie et j’espère que cela rend justice au livre)

Avis original (parce que les gens l’ont aimé)
Oui tout le monde avait raison. Ce livre était très bon. Je peux apparemment lire une romance. Mais c’est la romance était douce et authentique, pas forcée, mopey ou coup de foudre. Il s’est construit de la pitié, de l’amitié à quelque chose de plus. Pourquoi plus de gens n’essaient-ils pas d’écrire des histoires comme ça ?

Je vais essayer de donner un avis approprié. Ça mérite ça. Mais ce fut une belle lecture. Merci Catie de m’avoir dit de le lire !



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