lundi, décembre 30, 2024

Prendre la route examen

Hit the Road ouvre le 22 avril à New York ; 6 mai à Los Angeles

Découvrir de nouveaux talents cinématographiques est toujours passionnant, mais cela implique généralement un artiste « diamant à l’état brut » qui laisse présager beaucoup de potentiel pour ce qu’il fera ensuite dans sa carrière. Dans le cas de l’écrivain/réalisateur iranien Panah Panahi et de ses débuts au cinéma, En route, c’est en fait un peu stupéfiant de voir un cinéaste assuré sortir de la porte avec une pièce aussi accomplie, à la fois intime et cinématographique.

Essentiellement un film sur la route, Hit the Road s’ouvre sur une famille iranienne déjà plongée dans un voyage en voiture vers un lieu inconnu. C’est dans l’espace exigu et confiné d’un VUS compact que nous apprendrons à connaître cette famille à travers leurs interactions banales. Maman (Pantea Panahiha) est la matriarche compétente, qui s’inquiète pour son fils très calme de 20 ans, Farid (Amin Simiar), et son fils précoce et hyperactif de 6 ans (plutôt) (Rayan Sarlak). À l’arrière, le patriarche Khosro (Hassan Madjooni) est couché avec une jambe cassée. Un peu taciturne mais plein d’esprit, il se contente de remplir un rôle plus passif, servant d’arbitre silencieux aux impulsions bruyantes de son plus jeune fils ou de pourvoyeur de suggestions pour la plupart ignorées. Khosro est l’antithèse bienvenue d’un mâle Alpha dans cette dynamique familiale. Au lieu de cela, ce sont Farid et maman qui prennent le siège du conducteur, au sens propre comme au sens figuré, coordonnant les arrêts de repos, l’entretien de la voiture et la navigation tout au long de leur trajet jusqu’à ce qu’ils atteignent leur mystérieuse fin de route.

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