mardi, novembre 26, 2024

Le syndicat des administrateurs de la Colombie-Britannique publie un avis de grève de 72 heures Les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux bulletins d’information variés Plus de nos marques

Le syndicat qui représente les réalisateurs de cinéma et de télévision à Vancouver a émis mardi un préavis de grève de 72 heures, affirmant qu’une séance de négociation avec les employeurs lundi n’avait abouti à aucun progrès.

L’avis donne à la Guilde canadienne des réalisateurs le pouvoir de déclencher une grève en Colombie-Britannique dès vendredi. En vertu de la loi canadienne, les syndicats doivent fournir un préavis de 72 heures en cas d’action syndicale.

Les émissions qui sont actuellement en production dans le cadre d’accords de « sphère de sécurité » ne seraient pas affectées par une grève, mais à partir de mardi, aucun nouvel accord de sphère de sécurité ne sera publié. Toute production qui n’est pas couverte par une telle convention fera l’objet d’une grève, si le syndicat choisit d’en appeler une.

La DGC représente environ 1 700 travailleurs dans la région de Vancouver, y compris des réalisateurs, des gérants d’unité, des préposés à l’extérieur et des assistants de production. Les membres ont massivement approuvé un vote d’autorisation de grève plus tôt ce mois-ci, avec 92,2 % de votes favorables.

Allan Harmon, président du conseil de district de la Colombie-Britannique du syndicat, a déclaré dans un communiqué qu’il espérait que le vote entraînerait des progrès sur les préoccupations du syndicat. Le syndicat a demandé la réunion, qui a eu lieu lundi, mais les employeurs ont refusé de bouger.

« Leur refus de régler ces problèmes ne nous a laissé d’autre choix que d’émettre un préavis de grève », a déclaré Harmon.

Le syndicat travaille depuis plus d’un an sur un nouveau contrat avec les employeurs du studio et demande des augmentations de salaire, en particulier au bas de l’échelle salariale. Le syndicat cherche également à faire des augmentations rétroactives à l’expiration du dernier contrat, en mars 2021, et demande une compensation pour les jours de test COVID.

L’Alliance des producteurs de films et de télévision et l’Association canadienne des producteurs de médias – qui représentent les employeurs – ont averti que les actions du syndicat envoient un message d' »incertitude au travail » et que les entreprises pourraient être obligées d’envisager de tourner ailleurs.

Vancouver est une plaque tournante majeure de la production grâce aux crédits d’impôt provinciaux et nationaux, et la ville est souvent utilisée pour remplacer New York ou d’autres villes à l’écran.

La Commission des relations de travail de la Colombie-Britannique s’emploie à arbitrer le différend. Le conseil a imposé des accords de sphère de sécurité à l’industrie en 2008 afin de protéger la stabilité de l’industrie pendant la négociation des contrats.

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