Il serait facile de rejeter M. Gladstone comme une verrue d’inquiétude, une Karen COVID, mais je pense qu’il y a plus.
Malgré deux années passées à vivre et à faire face à ce virus et à consommer des mises à jour constantes sur l’impact, de nombreuses personnes ne savent pas quels sont les risques réels. Il s’agit d’un virus qui, depuis le début, a été principalement une menace pour les personnes âgées ou souffrant de certaines conditions médicales sous-jacentes, de l’obésité ou du diabète aux maladies cardiaques, rénales ou pulmonaires, entre autres.
Nous le voyons dans les statistiques facilement disponibles, qui, contrairement au nombre quotidien de cas et aux hospitalisations, ne sont pas assez souvent rapportées dans les médias.
Bien que les personnes de plus de 60 ans ne représentent que 24% de tous les cas de COVID au cours des deux dernières semaines,
Les données de Santé publique Ontario montrent
ils représentent 75 % de toutes les hospitalisations et 88 % de tous les décès par COVID. Depuis le début de la pandémie, les personnes de plus de 80 ans représentent 58 % des décès par COVID en Ontario.
Entre les reportages inexacts ou tordus, les messages syndicaux selon lesquels le lieu de travail n’est pas sûr, les militants qui veulent prolonger les restrictions bien au-delà du moment où elles sont nécessaires, de nombreuses personnes souffrent d’une profonde anxiété liée au COVID-19.
Ce n’est pas quelque chose d’unique à l’Ontario ou au Canada, nous l’avons vu aux États-Unis.
Un sondage publié l’automne dernier par Gallup
a montré que 41% des démocrates pensaient que leur risque d’être hospitalisé après avoir contracté le COVID était de 41% ou plus.