Une plainte du travail a été déposée auprès du National Labor Relations Board (NLRB), accusant Nintendo of America d' »activités concertées » et d' »actions coercitives » contre les tentatives d’organisation. La plainte elle-même est dirigée contre Nintendo of America et Aston Carter, une entreprise que Nintendo utilise pour embaucher des contractuels, bien qu’elle ne détaille aucun cas spécifique.
Révélée pour la première fois par Axios, la plainte a été déposée par un individu anonyme à Washington, l’État dans lequel Nintedo of America est basé, bien qu’on ne sache pas si c’est au nom d’un groupe ou non. Selon Axios, la plainte indique que la surveillance, les menaces, les représailles et les licenciements ont probablement été utilisés pour dissuader les employés de se syndiquer. Comme indiqué précédemment, aucun de ceux-ci n’a été confirmé chez Nintendo of America, bien que les termes généraux inclus dans la plainte suggèrent que ces tactiques auraient pu se produire.
Les problèmes de main-d’œuvre sont un sujet brûlant depuis le début de 2022, principalement en raison des efforts continus de syndicalisation des développeurs de Raven Software chez Activision Blizzard. Nintendo a largement réussi à garder tout problème de travail interne à l’abri des regards du public, même s’il semble que l’entreprise pourrait se voir sous les projecteurs très bientôt.
L’image familiale de Nintendo fait beaucoup pour donner l’impression d’être une entreprise innocente qui ne peut pas faire de mal, mais si la plainte a été déposée auprès du NLRB, ces accusations sont probablement graves et ont un réel mérite derrière elles. C’est une indication forte que les problèmes de main-d’œuvre ne sont pas réservés à des entreprises comme Activision Blizzard et que les travailleurs se battent pour l’amélioration des droits dans l’ensemble de l’industrie.
Si le NLRB vous semble familier, c’est probablement parce que l’organisation a été fortement impliquée dans les efforts de syndicalisation chez Activision Blizzard, ayant récemment proposé d’interdire aux travailleurs d’assister à des réunions remplies de propagande antisyndicale. Il a été révélé en février que des travailleurs avaient apparemment été contraints d’assister à des réunions où de fausses informations étaient partagées concernant la syndicalisation. L’interdiction proposée par le NLRB mettrait un terme à cette tactique.
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