Correction : Google n’a pas modifié ses politiques de floutage en Russie

Agrandir / Une base aérienne russe vue de l’espace.

Mise à jour de 16h29 HE : Un porte-parole de Google a déclaré à Ars que la société n’avait rien changé en ce qui concerne le brouillage des sites sensibles en Russie, alors peut-être qu’aucun d’entre nous ne regardait de près jusqu’à présent.

Histoire originale : Lundi, Internet a eu un meilleur aperçu des installations militaires à travers la Russie. Google Maps a cessé d’obscurcir les lieux sensibles en raison de l’invasion continue par la Russie de son voisin l’Ukraine. Les forces armées ukrainiennes ont annoncé la fin de la censure de Google sur les bases russes sur Twitter.

Grâce à l’ancien président américain Donald Trump, nous savons que la résolution de 0,5 m par pixel disponible sur la vue satellite de Google Maps est bien loin des images dont dispose le gouvernement américain. Mais il sera inestimable pour la masse croissante d’analystes du renseignement open source. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie fin février, la communauté OSINT sur Twitter répertorie les pertes russes en géolocalisant des images de chars, de véhicules de combat, d’avions et d’attaques de missiles de croisière détruits.

Les utilisateurs de Twitter ont déjà identifié quelques curiosités intéressantes. Images prises d’une base aérienne russe au salon de Lipetsk MiG-31 partiellement démontés (ou peut-être des MiG-25). Une autre montre plusieurs avions de chasse Sukhoi peints aux couleurs patriotiquesdont au moins une est également dépourvue d’ailes.

L’aéroport de Joukovski, près de Moscou, présente quelques bizarreries garées à l’extérieur grâce à son rôle de centre de vol d’essai, notamment une navette Bourane et un démonstrateur de technologie Sukhoi Su-47.

J’aurai probablement des ennuis si je passe beaucoup plus de temps dans un terrier de lapin Google Maps au-dessus de la Russie à la recherche de sites ICBM, mais cela ne devrait pas vous empêcher de publier vos découvertes dans les commentaires.

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