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« Funny in Farsi – A Memoir of Growing Up Iranian in America », raconte l’histoire de Firoozeh, de ses parents Kazem et Nazireh, de ses frères et d’une famille élargie dont la plupart ont finalement été transplantés de leur pays natal, l’Iran, en Amérique. À seulement sept ans, Firoozeh et sa famille ont déménagé d’Abadan, en Iran, à Whittier, en Californie, une banlieue de Los Angeles. Kazem, qui était ingénieur à la National Iranian Oil Company, avait vécu aux États-Unis lorsqu’il a remporté une bourse Fulbright pour suivre des études supérieures d’abord au Texas, puis plus tard en Californie. Il n’avait que des souvenirs positifs de son temps en tant qu’étudiant et avait confiance en son anglais.
Nazireh et Firoozeh étaient soulagés que Kazem connaisse l’anglais car ils ne parlaient que le persan. Mais ils ont vite appris en faisant du shopping et en dînant au restaurant que personne en Amérique ne pouvait commencer à comprendre ce que Kazem disait quand il parlait anglais. Firoozeh a rapidement appris l’anglais à l’école. Elle devient rapidement l’interprète de sa mère lors de sorties shopping. Nazireh a appris son anglais grâce à des jeux-questionnaires. Quand elle parlait anglais, c’était sans verbes et avec un usage généreux du mot « it ». Elle appelait tout, de son mari à sa table de cuisine « ça ».
Firoozeh emmène le lecteur à travers le voyage de sa famille dans un pays inconnu et une nouvelle culture étrange. Kazem aimait Disneyland d’une manière presque vénérable. Walt Disney était un génie. Les visiteurs patients du parc qui attendaient dans de longues files l’impressionnaient – en Iran, une telle attente se traduirait par un combat physique. Bien que la famille n’ait pas trouvé la nourriture américaine très savoureuse, elle s’est émerveillée des serveuses souriantes, des salles de bains propres et de la signalisation claire sur le chemin des restaurants, des choses qui n’étaient pas courantes en Iran.
Bien que la famille adorait l’Amérique et se sentait chanceuse d’être là-bas, elle n’a jamais cessé d’aimer sa patrie et tous les amis et la famille qui s’y trouvaient. Firoozeh et sa famille ont été traités avec gentillesse par tous ceux qu’ils ont rencontrés en Amérique. La plupart des Américains n’avaient pas entendu parler de l’Iran au moment où elle est entrée pour la première fois dans le pays. Les Américains ont été impressionnés par son intelligence, surpris qu’une si petite fille puisse parler persan ! Ils avaient beaucoup de questions à lui poser mais leur curiosité s’accompagnait toujours de bonnes manières et de gentillesse.
La famille de Firoozeh s’est installée dans la vie américaine sans jamais abandonner son allégeance à l’Iran. En général, les choses se sont bien passées, mais il y a eu des moments où Firoozeh s’est senti isolé et laissé de côté. Firoozeh décrit son séjour au camp d’été lorsqu’elle ne s’est fait aucun ami et ne prenait pas de douche à cause de l’attention portée par sa culture à la pudeur. La période de Noël était une période difficile pour les immigrants non chrétiens d’être aux États-Unis parce que la fête était une telle présence pendant tout le mois de décembre. Le passe-temps de Noël préféré de sa famille était de regarder les émissions spéciales de Bob Hope.
Après le début de la révolution iranienne, les Américains sont devenus moins amicaux et plus méfiants à l’égard des Iraniens résidents, en particulier pendant la crise des otages iraniens. Kazem a perdu son emploi au sein de la compagnie pétrolière iranienne depuis que le pays a cessé de construire de nouvelles raffineries. Il a eu des problèmes pour obtenir un nouveau poste en raison de préjugés contre son appartenance ethnique. Après la libération des otages, une société américaine l’a embauché ; cependant, à un salaire bien inférieur à celui qu’il avait dans le passé. Mais ça ne le dérangeait pas. Il savait que ce n’était pas l’argent qui rendait un homme riche.
Firoozeh a rencontré un Français, François Dumas, alors qu’ils étaient tous les deux étudiants à Berkeley. Le couple finit par se marier. La famille de François était contre leur union mais ils n’étaient pas découragés. Ils se sont mariés à la fois lors d’une messe catholique et d’une cérémonie persane traditionnelle. La chronique de Firoozeh sur sa vie et celle de sa famille et son adaptation à l’Amérique est légère et amusante. Même face aux préjugés et aux moments malheureux, la famille s’est appuyée l’une sur l’autre et s’en est sortie. Ils aimaient l’Amérique et appréciaient les opportunités qui leur étaient offertes, mais ils n’ont jamais perdu de vue leur patrie. L’Iran serait à jamais dans leur cœur.
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