Les médias taïwanais rapportent que le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, s’est brièvement arrêté sur l’île jeudi pour des discussions en face à face avec les hauts dirigeants de TSMC. Le sujet de discussion n’a pas mis très longtemps à fuir si un rapport publié par DigiTimes aujourd’hui est correct. En résumé, des sources affirment que Gelsinger cherchait à sécuriser une capacité de production inférieure à 7 nm supplémentaire et une sortie de nœud mature à l’appui des feuilles de route d’Intel et des objectifs commerciaux globaux.
Les sources de DigiTimes ont indiqué que Gelsinger est venu par avion pour vérifier l’engagement envers les commandes passées avec le plus grand fabricant de puces sous contrat au monde. Dans son titre, le rapport mentionne qu’Intel a demandé de plus grands engagements de capacité de la part de TSMC, mais il n’a rien mentionné sur les commandes supplémentaires de processeurs, de GPU ou d’autres produits.
L’une des questions qui préoccupaient Gelsinger était les commandes de nœuds matures pour la prise en charge des composants informatiques. On dit que les expéditions de serveurs d’Intel sont plus lentes qu’elles ne pourraient l’être en raison d’un approvisionnement serré en composants comme les puces LAN (produites sur des nœuds matures), il semble donc raisonnable que le PDG d’Intel ait ajouté ce type de puces à sa liste de courses TSMC.
Après son bref séjour en quarantaine à Taïwan, Gelsinger s’est envolé pour le Japon pour parler à des entreprises, dont Tokyo Electron, et reviendra aux États-Unis après une escale en Inde.
Réflexions sur la visite de décembre à TSMC
La décision de Gelsinger de visiter TSMC à Taïwan jeudi a été une surprise pour les observateurs de l’industrie, car entrer à Taïwan n’est pas une tâche anodine avec sa politique Zero-Covid toujours en place. De plus, Gelsinger a visité TSMC il y a seulement quelques mois, à la mi-décembre 2021. Cependant, le rapport DigiTimes, cité ci-dessus, éclaire un peu les objectifs de Gelsinger.
Lors de la visite de décembre, le PDG d’Intel a perdu beaucoup de temps sur des questions de diplomatie nécessaires. Par exemple, il a dû faire marche arrière sur les commentaires selon lesquels Taïwan était un risque géopolitiquement instable quelques jours seulement avant sa visite. Ainsi, Gelsinger a décidé que la flatterie était la meilleure politique sur le terrain de TSMC. Avant de s’envoler, il a conclu un accord pour sécuriser diverses lignes de sortie TSMC afin de prendre en charge les feuilles de route ambitieuses d’Intel.