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Le narrateur apparaît dans Burnt Norton
Le narrateur est assis dans la magnifique roseraie de Burnt Norton. Assis, il réfléchit à l’idée que le temps est irrécupérable. Il pense que ce qui aurait pu être ce qui a été est un écho dans la mémoire. Alors qu’il est assis dans la roseraie, le narrateur entend des enfants rire ; un oiseau l’encourage à suivre le son et à retrouver les enfants. Il suit le son et arrive à un bassin d’eau dans lequel il scrute. Le narrateur se rend compte que l’humanité ne supporte pas trop la réalité. Le narrateur contemple le mouvement au point immobile du monde tournant qu’il croit ne pas devoir appeler fixité où le passé et le futur se rejoignent. Si c’était le cas, il n’y aurait pas de danse, mais il n’y a que la danse qui est la libération intérieure des désirs pratiques. Il se rend compte que le temps passé et le temps futur permettent peu de conscience puisque ce n’est que dans le temps qu’un moment dans la roseraie peut être rappelé; ce n’est qu’avec le temps qu’il est conquis. Le narrateur est dans un lieu de désaffection où l’ombre peut être transformée en beauté passagère. Il est distrait de la distraction par les distractions. Il descend dans le monde de la solitude perpétuelle dans une abstention de mouvement tandis que le monde bouge dans l’abstention.
Quand le temps et la cloche ensevelissent le jour, le narrateur se demande si le tournesol se tournera vers lui. La lumière est toujours au point fixe du monde tournant. Le narrateur considère le fait que seuls les vivants peuvent mourir; la fin et le début sont toujours là. Le narrateur sent que les mots se tendent, se fissurent et se cassent sous le fardeau. Il rappelle que la Parole dans le désert est attaquée par les voix de la tentation. Le narrateur considère que le détail du motif est un mouvement ; le désir est mouvement, qui n’est pas en soi désirable. Il croit que l’amour est immobile et qu’il est la seule cause et fin du mouvement qui soit intemporelle. Le narrateur est pris dans une forme de limitation entre l’être et le non-être dans l’ombre au fur et à mesure que le soleil se lève et qu’il entend les rires des enfants cachés dans les feuillages. Le narrateur dit que c’est ridicule, la perte de temps triste, qui s’étend avant et après.
Le narrateur apparaît dans East Coker
Le narrateur regarde les maisons s’effondrer ou être détruites. Les maisons sont reconstruites ; ils vivent et meurent. La nuit voit la lumière tomber sur un champ ouvert. Dans la brume chaude, les dahlias dorment, attendant le hibou matinal. Dans ce champ ouvert, le narrateur pense que si l’on ne s’approche pas trop près, on peut entendre la musique et voir un homme et une femme danser, signifiant mariage. Les sons de rires rustiques et de gaieté imprègnent l’air. L’aube arrive, et un autre jour se prépare pour la chaleur et le silence. Le narrateur est ici ou là ou ailleurs, dans son commencement qui est sa fin. Dans la deuxième partie du poème, le narrateur se demande ce que fait la fin novembre. Le narrateur se débat avec ses mots, insatisfait de la façon dont il décrit ces événements. Il décide que la poésie n’a pas d’importance; rien n’est comme prévu. Il se demande si l’humanité n’a pas été trompée par un calme longtemps espéré à une époque de sérénité. Le narrateur reconnaît que la sagesse n’est que la connaissance de secrets morts, et qu’elle est inutile, ou a au mieux une valeur limitée. Les hommes ne sont détrompés que de ce qui ne peut plus leur nuire. Le narrateur ne veut pas entendre parler de la sagesse des vieillards ; il veut entendre parler de leur folie, de la peur de la peur et de la possession frénétique. La seule sagesse que les hommes peuvent espérer acquérir est la sagesse de l’humilité qui est sans fin. Le narrateur regarde les maisons passer sous la mer et les danseurs passer sous une colline.
Le narrateur remarque que tous les hommes entrent dans l’obscurité individuellement, mais toute l’humanité se joint à eux dans les funérailles silencieuses. Pourtant, ce ne sont les funérailles de personne; il n’y a personne à enterrer. Le narrateur dit à son âme de rester immobile et de laisser l’obscurité venir sur elle. Il compare cela au changement de scènes dans un théâtre. L’esprit est conscient, mais il n’est conscient de rien. Le narrateur dit à son âme d’être immobile et d’attendre sans espoir l’espoir qui serait l’espoir de la mauvaise chose, d’attendre sans amour parce que l’amour serait l’amour de la mauvaise chose. Il y a encore la foi, mais la foi, l’amour et l’espérance sont tous contenus dans l’attente. Il doit attendre sans réfléchir parce qu’il n’est pas prêt pour la réflexion. Le narrateur croit que pour arriver d’où l’on est d’où l’on n’est pas, il faut passer par le chemin où il n’y a pas d’extase. Ce que l’on ne sait pas est la seule chose que l’on sache ; ce que l’on possède est ce que l’on ne possède pas ; où l’on est est où l’on n’est pas. Le narrateur fait allusion à la nécessité pour Jésus-Christ d’aggraver la maladie avant de pouvoir la guérir. Pour être réchauffé, il faut d’abord congeler; il faut trembler dans les feux glacials du purgatoire. Le narrateur est au milieu avec vingt ans perdus, et chaque tentative de nouveau départ est un autre type d’échec. Chaque entreprise est un nouveau départ, mais son équipement se détériore toujours. Ce qui peut être conquis par la force et la soumission a déjà été découvert par des hommes que le narrateur ne peut espérer imiter. Il ne peut qu’essayer de se battre pour récupérer ce qui a été perdu, mais il ne peut ni gagner ni perdre. Comme d’autres, le narrateur part de chez lui, mais le monde devient plus étrange à mesure qu’il vieillit. Ce n’est pas qu’un moment intense ; la vie brûle à chaque instant. Il y a un temps pour le soir sous la lumière des étoiles et la lumière des lampes. L’amour est le plus près de lui-même quand ici et maintenant cessent d’avoir de l’importance. Il faut continuer à avancer vers une autre intensité, une autre union, à travers l’obscurité et la désolation. Pour le narrateur, dans sa fin est son commencement.
Le narrateur apparaît dans The Dry Salvages
Le narrateur exprime sa conviction que la rivière est un dieu. Il la compare à la mer qui jette la création antérieure sur la plage. Entre minuit et l’aube, quand le passé n’est que tromperie, le temps s’arrête, sans fin, et le narrateur entend le tintement de la cloche. Le narrateur se demande quand le naufrage et l’annonciation calamiteuse prendront fin. Il se rend compte qu’il n’y a pas de fin, mais il y a un ajout, plus de jours, d’heures et d’années de vie parmi la casse. Le dernier ajout est une fierté ou un ressentiment défaillant face à ses pouvoirs défaillants. Le narrateur se rend compte que, comme le passé, il n’y a pas d’avenir qui ne soit susceptible de n’avoir aucune destination ; c’est immuable. Il voit un autre modèle dans le passé à mesure qu’il vieillit, le moyen de renier le passé; il peut avoir de l’expérience mais manquer le sens. Les expériences passées ravivées dans le sens ne sont pas seulement l’expérience de sa vie mais celle de plusieurs générations ; c’est un regard en arrière sur l’histoire enregistrée. Il se rend compte que les moments d’agonie sont permanents ; bien que les gens changent et sourient, l’agonie demeure. Il voit les temps à la fois comme un destructeur et un conservateur que le narrateur compare à un rocher déchiqueté dans la rivière qui est un monument par temps clair mais signifie un danger par mauvais temps.
Le narrateur se demande ce que Krishna voulait dire par le fait que l’avenir était une chanson fanée de regret mélancolique pour ceux qui ne sont pas encore là pour regretter. Il sait que le chemin vers le haut est le chemin vers le bas et que le chemin vers l’avant est le chemin du retour. Il considère que le temps n’est pas un guérisseur et que le patient n’est plus là. Le narrateur se rend compte que le temps n’est ni action ni inaction. Le narrateur prie la reine du ciel, lui demandant de prier pour ceux qui sont à bord des navires, les femmes qui s’inquiètent pour eux et ceux dont le voyage est terminé à cause de la mer. Il discute de la communication avec les dieux à travers des horoscopes, des feuilles de thé et la lecture de la paume qui sont des passe-temps, des drogues et des caractéristiques de la presse. Il en sera toujours ainsi, surtout lorsqu’il y aura détresse et perplexité des nations. Il sait que la curiosité des hommes cherche le passé et l’avenir et s’accroche à cette dimension. Le narrateur précise qu’appréhender le point d’intersection de l’intemporel avec le temps est une occupation pour un saint car cela demande de l’altruisme. Pour la plupart de l’humanité, il n’y a que le moment sans surveillance et les distractions qu’il contient. Il n’y a que des indices et des suppositions. Il considère le repos comme la prière, l’observance, la discipline, la pensée et l’action. Le passé et l’avenir sont conquis et réconciliés. La bonne action est la libération du passé et du futur. Pour la majeure partie de l’humanité, reconnaît le narrateur, c’est l’objectif qui ne sera jamais réalisé; l’homme ne reste invaincu que parce qu’il continue d’essayer, content si son corps nourrit le sol significatif.
Le narrateur apparaît dans Little Gidding
Le narrateur explique que le printemps du milieu de l’hiver est sa propre saison. Le froid sans vent est la chaleur du cœur, et il n’y a de vent que le feu pentecôtiste. Entre fondre et geler, la sève de l’âme du narrateur frémit. Le narrateur se demande quand viendra l’été. Il prévient les visiteurs que si l’on vient par ici en mai, c’est pareil ; ce qu’on pense qu’ils viennent chercher n’est qu’une balle. Il leur déconseille de venir ici pour vérifier, s’instruire, éclairer sa curiosité ou porter un rapport aux autres ; on devrait venir ici pour s’agenouiller et prier. Le narrateur considère que les morts, étant morts, peuvent désormais dire à quelqu’un ce pour quoi ils n’avaient pas de parole lorsqu’ils vivaient. C’est l’intersection du moment intemporel. Dans l’heure incertaine avant le matin, le narrateur rencontre un flâneur. Après un examen minutieux, il reconnaît le fantôme composé familier de nombreux morts dont il se souvient à moitié. Le narrateur est toujours le même mais quelqu’un d’autre en même temps ; il assume un double rôle. Il marche péniblement le long du trottoir avec le fantôme dans une patrouille morte. Le fantôme répond à l’émerveillement du narrateur bien qu’il ne soit pas désireux de répéter des pensées oubliées. Il conseille au narrateur de pardonner aux autres le bien et le mal. Le mot de l’année dernière appartient à la langue de l’année dernière. Le fantôme révèle au narrateur les dons réservés à l’âge : le corps et l’âme se désagrègent, il y a une impuissance consciente de rage contre la folie humaine, et une reconstitution douloureuse de tout ce qu’on a fait et été. Le jour se lève et l’esprit s’estompe.
Le narrateur considère les différences et les similitudes entre l’attachement, le détachement et l’indifférence à soi et aux autres ; l’indifférence réside entre l’attachement et le détachement. Le narrateur se demande pourquoi les gens célèbrent plus les morts que les mourants puisqu’on ne peut pas ramener un fantôme ; ces hommes acceptent leur constitution de silence. Il note que ce qui est hérité de la fortune est apporté aux vaincus, symbole perfectionné dans la mort. Le narrateur voit que le commencement est la fin ; faire la fin signifie faire le début de quelque chose de nouveau, et la fin est le point de départ. Chaque mot, expression ou phrase est la fin et un nouveau départ. Chaque poème est une épitaphe. Le narrateur médite sur l’idée que toutes les actions mènent à la mort, là où l’homme commence ; l’homme meurt avec les mourants et naît avec les morts. Il voit l’histoire comme un modèle de moments intemporels; l’histoire est maintenant et l’Angleterre. Le narrateur sait que l’humanité ne cessera pas d’explorer, mais la fin de l’exploration sera d’arriver là où elle a commencé. Par la dernière porte inconnue, c’est le début, et tout ira bien.
Bird apparaît dans Burnt Norton
L’oiseau de Burnt Norton encourage le narrateur à suivre les voix des enfants dans le jardin.
Children apparaît dans Burnt Norton
Les enfants se cachent dans la roseraie en riant, obligeant le narrateur à les rechercher.
Un homme et une femme apparaissent à East Coker
L’homme et la femme dansent autour d’un feu de joie dans un champ ouvert, signifiant leur mariage. Ils sautent à travers les flammes, gardant le rythme de la musique qui joue. Ils mangent et boivent en fête.
Le chirurgien apparaît à East Coker
Le chirurgien manie l’acier et guérit les gens. Il doit les blesser pour les guérir ; le chirurgien est un symbole de Jésus-Christ.
River apparaît dans The Dry Salvages
La rivière est un dieu fort et brun. Il est maussade, indompté et intraitable. D’abord reconnu comme frontière, le fleuve est presque oublié après la construction d’un pont qui l’enjambe. Il reste implacable, gardant ses saisons et ses rages. Le fleuve est un destructeur qui veille et attend.
Lady apparaît dans The Dry Salvages
La Dame est aussi appelée la Reine du Ciel. Son sanctuaire se dresse sur un promontoire. Le narrateur la supplie de prier pour ceux qui sont à bord des navires, les femmes qui ont vu leurs fils ou leurs maris partir sans revenir et ceux dont les voyages se sont terminés dans le sable, dans les lèvres de la mer ou partout où le son de la cloche de la mer ne les atteint pas.
Mourir apparaît dans Little Gidding
Les mourants partent, et nous allons avec eux ; nous mourons avec les mourants. Nous naissons avec les morts, mais ils reviennent et nous amènent avec eux.
Weapparaît dans Little Gidding
« Nous » dans Little Gidding est l’humanité. Les mourants partent, et nous allons avec eux ; nous mourons avec les mourants. Nous naissons avec les morts, mais ils reviennent et nous amènent avec eux. Nous ne cesserons pas d’explorer, et la fin de toute exploration sera d’arriver là où nous avons commencé.
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