mardi, novembre 26, 2024

LILLEY: Le plan de Trudeau pour taxer le Canada dans la prospérité échouera

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Si vous voulez un excellent exemple de l’analphabétisme économique des libéraux de Trudeau, regardez leur promesse de frapper les banques et les compagnies d’assurance du Canada avec un coup de poing dans le budget de jeudi.

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Les libéraux ne promettent pas une seule nouvelle taxe pour ces entreprises, mais deux.

Rien de tel que de punir le succès. Deux fois.

Les libéraux ont non seulement promis d’augmenter les impôts de certaines des entreprises les plus prospères du Canada, mais ils promettent également quelque chose qu’ils ont appelé le dividende de la relance du Canada qui sera imputé sur les bénéfices des banques et des compagnies d’assurance du pays.

C’est le populisme de gauche à son pire. C’est une croyance que si nous taxons juste assez les riches, alors tout le monde peut être heureux. Le problème, c’est que l’économie canadienne ne compte pas assez de riches ou d’entreprises pour réaliser les rêves utopiques de Justin Trudeau ou de son nouveau partenaire parlementaire Jagmeet Singh.

Lors des dernières élections, les libéraux ont fait campagne pour augmenter l’impôt sur les sociétés payé par les grandes banques et les compagnies d’assurance du Canada avec une surtaxe de 3 %. Cela ferait passer le taux d’imposition des sociétés pour ces industries de 15 % à 18 %. En plus de cela, ils ont promis un vague dividende de relance du Canada « que ces entreprises paieraient en reconnaissance du fait qu’elles se sont rétablies plus rapidement et plus fort que de nombreuses autres industries ».

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Ces mesures, qui ne sont que de vagues promesses lors des dernières élections, ont été intégrées à l’accord de coalition que Trudeau et Singh ont conclu pour maintenir le gouvernement libéral minoritaire au pouvoir jusqu’en 2025.

Il en était de même pour la promesse de punir l’industrie canadienne de l’assurance d’une autre manière en lui enlevant une partie de ses affaires. Les grandes lignes du plan de construction d’un programme national d’assurance-médicaments ne semblent pas inclure le secteur privé, contrairement au plan existant du Québec, et créeront plutôt une bureaucratie gouvernementale pour gérer la couverture des médicaments sur ordonnance. Cela signifie que tout comme le gouvernement punit le secteur de l’assurance pour son succès en lui imposant des taxes et des «dividendes» supplémentaires, il tentera également de légiférer pour éliminer une partie de ses activités.

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De telles mesures indiquent à la communauté des affaires de tout le pays et sur la scène internationale que le Canada est un mauvais endroit pour faire des affaires.

Brian Porter, PDG de la Banque Scotia, a déclaré mardi aux actionnaires que cette idée de taxe bancaire était « une réaction instinctive qui envoie le mauvais message à la communauté mondiale des investisseurs ».

Il a également souligné à juste titre que cela nuirait aux actionnaires, dont beaucoup sont des retraités ou des personnes qui épargnent pour leur retraite avec des actions bancaires dans leur fonds de pension ou leurs REER.

« C’est en fin de compte une taxe pour vous, nos actionnaires – dont environ 70 % sont canadiens. C’est une taxe sur ceux qui détiennent directement nos actions ou qui y participent par le biais de régimes de retraite ou de fonds communs de placement, de fonds indiciels ou de FNB », a déclaré Porter.

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Il ne devrait pas être choquant que les libéraux cherchent à ajouter des impôts supplémentaires aux entreprises prospères et qu’ils présentent cela comme demandant à ceux qui sont au sommet de payer leur juste part, ils l’ont déjà fait.

Ils ont couru sur l’augmentation des impôts sur le revenu sur le 1% en 2015 en promettant que cela compenserait les réductions d’impôt de la classe moyenne, mais ils n’ont pas tiré assez d’argent avec cet impôt. Ils ont également fait campagne pour taxer les investissements réussis et imposer des taxes de luxe aux propriétaires de bateaux par exemple.

Pour les libéraux de Trudeau, augmenter les impôts est la clé d’un avenir économique meilleur, même si des décennies d’expérience montrent le contraire.

« Pour une nation, essayer de s’imposer dans la prospérité, c’est comme un homme debout dans un seau et essayant de se soulever par la poignée », a déclaré Sir Winston Churchill.

Il semble que Trudeau ait vu cette citation comme un défi plutôt qu’un avertissement.

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