lundi, décembre 23, 2024

Pour améliorer ses budgets, le Canada tente de mesurer le sens de la vie

L’enquête a révélé qu’environ 60% des Canadiens de plus de 15 ans ont un sens aigu du sens et du but

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La plupart des adultes canadiens estiment que les choses qu’ils font dans leur vie en valent la peine, selon les nouvelles données de Statistique Canada recueillies au cours des trois derniers mois de l’année dernière.

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Ce sont les premiers résultats d’une nouvelle expérience pour le compte du ministère des Finances, visant à recueillir des données sur le sens et le but des gens afin de mieux éclairer les budgets et les politiques.

Le sondage a constaté qu’environ 60 pour cent des Canadiens de plus de 15 ans ont un sens aigu du sens et du but.

Il y avait des divisions notables selon le sexe, 61 % des femmes classant leur sens du but à huit ou plus sur dix, contre 57 % des hommes.

Les résidents ruraux à 69 % étaient plus susceptibles d’avoir un fort sentiment d’utilité que les résidents urbains à 58 %.

La mesure augmente également avec l’âge, passant de 52 % des personnes de moins de 24 ans à 65 % des personnes âgées de plus de 65 ans.

Les personnes avec des partenaires ont déclaré un sens du but plus élevé que les célibataires de 64% à 52.

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L’un des écarts démographiques les plus importants se situait entre les hétérosexuels et les LGBTQ. Seulement 40% des personnes LGBTQ ressentaient un sens aigu du sens ou un but, contre 61% des hétéros.

D’autres variables étaient négativement corrélées au sens et à l’objectif, comme le handicap et la mauvaise santé mentale. La satisfaction à l’égard de la vie, une mesure similaire, suit des schémas démographiques similaires.

Le sentiment de sens et de but des Canadiens est le plus récent des nombreux indicateurs sociaux utilisés par le ministère des Finances pour déterminer les priorités stratégiques. On pense que les résultats d’enquêtes comme celle-ci améliorent les décisions, les budgets et la planification. Selon le propre compte du gouvernement, cependant, les informations sur ces mesures plus souples comme la qualité de vie, le bien-être, le lien social et la santé mentale ont été presque totalement obscurcies par des mesures plus dures du produit intérieur brut, des salaires et des impôts.

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Lorsqu’il a annoncé cette nouvelle mesure en avril dernier, plus d’un an après le début de la pandémie, un rapport du gouvernement dit: « La crise a démontré que ce qui compte le plus pour les Canadiens n’est pas toujours facile à mesurer ou à décrire en termes économiques ou financiers. »

Il a cité l’expérience de la Nouvelle-Zélande, qui a dévoilé son premier « budget du bien-être » en 2019, comme un exemple d’innovation réussie sur l’utilisation de la mesure de la qualité de vie. Le Canada a également participé de manière informelle à un réseau de gouvernements qui utilisent des paramètres de qualité de vie en Nouvelle-Zélande, en Écosse, en Islande, en Finlande et au Pays de Galles.

Le Canada était déjà un chef de file dans les sciences sociales du bien-être, selon le rapport du ministère des Finances. Par exemple, le nouveau bulletin de Statistique Canada publié mercredi cite un rapport de son propre chef de l’analyse sociale sur la baisse observée de la satisfaction à l’égard de la vie au cours des premiers mois de la pandémie. Il a été co-écrit avec John F. Helliwell, l’éminent économiste et professeur émérite de l’UBC qui est surtout connu pour ses études sur le bien-être, y compris la notion de capital social, et pour l’édition du World Happiness Report.

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Le sens et l’objet ne cadrent évidemment pas étroitement avec les autres facteurs que le ministère des Finances considère comme des déterminants majeurs du bien-être : la prospérité, la santé, l’environnement, la société et la bonne gouvernance.

Cependant, ils ont été inclus dans le cadre de la qualité de vie en tant que mesure «eudaimonic», un terme scientifique d’origine grecque désignant le bien-être basé sur le sens ou le but, par opposition au bien-être «hédonique» basé sur le plaisir.

La question, dans le cadre de l’Enquête sociale canadienne en cours, était « dans quelle mesure pensez-vous que les choses que vous faites dans votre vie en valent la peine », les répondants étant invités à donner un nombre allant de 0 (pas du tout) à 10 (tout à fait) . Un sens « fort » du sens et du but a été jugé égal ou supérieur à 8.

Parce qu’il s’agit d’un nouvel indicateur, il n’y a pas de suivi historique, mais le rapport a également cité des travaux connexes qui suivent des mesures similaires, y compris la récente mise à jour de deux ans sur les impacts sociaux et économiques de la pandémie qui a montré un déclin de la santé mentale, pas encore résolu. .

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