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Guy Sajer est l’auteur de ce récit autobiographique de sa participation en tant que soldat d’infanterie pendant la Seconde Guerre mondiale. Sajer est de nationalité mixte : son père est français et sa mère est allemande. Il vit dans la région d’Alsace en France car elle est envahie par les forces allemandes au début de la Seconde Guerre mondiale. Sajer fait face à la conscription obligatoire et se porte plutôt volontaire pour la Luftwaffe mais ne réussit pas les examens d’entrée requis. Il est ensuite envoyé dans une unité de transport et apprend à charger et conduire des camions. Sajer rencontre également plusieurs autres hommes qui deviendront ses proches compagnons tout au long de la guerre, dont Hals. L’unité de Sajer est envoyée à l’est pour approvisionner le front allemand en Russie. Son unité fait face à des difficultés considérables pour parvenir à rester approvisionnée et la situation des transports – grave au départ – est sérieusement entravée par les températures glaciales et la neige constante. Survivant à quelques échanges de tirs, Sajer atteint le front de l’Est et ravitaille des unités sur le front de combat même. Quelques semaines plus tard, un recruteur d’infanterie visite les unités de transport et cherche des volontaires pour entrer dans la célèbre division de combat Gross Deutschland. Hals et d’autres amis de Sajer se portent volontaires. D’un désir de rester avec ses amis, Sajer se porte également volontaire. Les hommes reçoivent un laissez-passer de deux semaines et Sajer tente de rendre visite à sa famille en France. Il est empêché d’atteindre la France par des bombardements massifs alliés et passe à la place ses deux semaines de congé à Berlin. Là, il fait appel à la famille d’un homme avec qui il s’est lié d’amitié et qui a ensuite été tué au combat. Les voisins de la famille comprennent une adolescente nommée Paula avec qui Sajer poursuit une relation amoureuse intense de deux semaines. Sajer retourne ensuite dans son unité et subit un programme d’entraînement d’infanterie bref mais difficile.
L’unité de Sajer est alors envoyée sur le front oriental où elle participe à une série de batailles défensives et à une série de retraites. À ce moment-là, l’Allemagne est en train de perdre la guerre et l’avancée russe semble inarrêtable. Sajer rapporte qu’un mélange de propagande, d’espoir et de haine des Russes est le carburant qui maintient l’armée allemande au combat. Son unité passe par diverses organisations et déploiements alors qu’elle se replie continuellement vers l’ouest. De nombreuses victimes surviennent dans l’unité de Sajer, y compris plusieurs de ses plus proches associés. Sajer et Hals reçoivent tous deux des blessures mineures occasionnelles et Sajer souffre de plusieurs épisodes de maladie grave. Le livre raconte de nombreuses rencontres de combat d’une violence et d’une létalité incroyables. Au moment où l’unité de Sajer s’est retirée jusqu’en Prusse, la situation est intenable. L’armée allemande est incapable de se réapprovisionner ou de se renforcer, et se retire dans une confusion massive tandis que l’armée russe augmente quotidiennement ses hommes et son matériel. Sajer et quelques restes de son unité, dont Hals, se retrouvent à Memel où ils subissent une longue série de batailles défensives avant d’être évacués par bateau vers Kiel. Là, ils sont organisés en une unité de base et expédiés vers l’ouest pour faire face aux armées britanniques et canadiennes qui approchent. La plupart des soldats allemands à ce stade – de nombreux hommes très âgés – sont impatients de se rendre. Après une seule rencontre avec les Britanniques, Sajer et d’autres se rendent. Ils sont assez bien traités. Le cas particulier de Sajer sème la confusion car il est d’abord considéré comme un traître à la France, mais est ensuite simplement autorisé à s’éloigner en tant que citoyen français libéré. Il rejoint l’armée française pour réhabiliter son statut juridique mais est démobilisé au bout de dix mois pour cause de maladie.
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