samedi, novembre 30, 2024

La chute de la maison Usher par Edgar Allan Poe

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« La chute de la maison Usher » est une histoire classique de Poe et nous aide à définir exactement ce que signifie être « gothique » dans la littérature du XIXe siècle. Un temps sombre et orageux continu, une immense maison de style gothique en décomposition, une obscurité omniprésente continue, des humains imprégnés de tout cela.

Roderick Usher, propriétaire pâle et aux cheveux sauvages de la maison. Malade, peut-être à cause des eaux qui s’infiltrent du tarn dans la maison ? Les champignons sur le bâtiment ? Roderick est-il un mangeur d’opium ? Vivre avec son wraith tw aussi pâle et aux cheveux sauvages

« La chute de la maison Usher » est une histoire classique de Poe et nous aide à définir exactement ce que signifie être « gothique » dans la littérature du XIXe siècle. Un temps sombre et orageux continu, une immense maison de style gothique en décomposition, une obscurité omniprésente continue, des humains imprégnés de tout cela.

Roderick Usher, propriétaire pâle et aux cheveux sauvages de la maison. Malade, peut-être à cause des eaux qui s’infiltrent du tarn dans la maison ? Les champignons sur le bâtiment ? Roderick est-il un mangeur d’opium ? Vivant avec sa sœur jumelle fantôme, également pâle et aux cheveux sauvages, Madeline. Trouble mental, agitation nerveuse, maison mystérieuse. Empoisonnement au plomb? (imposant une théorie contemporaine. . .). Maison délabrée, avec une fissure dans les fondations, hauts plafonds, faiblement éclairés.

Langage sonore, formel au bord du ridicule : « cadavérique », « obstiné », « fantasmagorique ». Langue qui correspond à la maison, un peu étouffante.

« Une idéalité excitée et hautement détrempée. » Une vision romantique remplie d’effroi, de peur.

[“I am interested in language because it wounds or seduces me.” –Barthes]

Les plaisirs du texte, satisfaisant ou du moins évocateur de désir : douloureux, séduisant. Virage entre le rire du désir et les larmes du chagrin, la perte. La mort et les ténèbres comme de délicieux plaisirs.

[Text of bliss: the text that imposes a state of loss, the text that discomforts (perhaps to the point of a certain boredom), unsettles the reader’s historical, cultural, psychological assumptions, the consistency of his tastes, values, memories, brings to a crisis his relation with language.—Barthes]

Peinture et musique rhapsodiques. Présagé par les romantiques Coleridge, Wordsworth, Liszt. Une imagination exacerbée par l’angoisse. Carie. (Présagés eux-mêmes par Roméo, Macbeth, Hamlet ?) L’artiste lapidé fou et suicidairement romantique. En attendant les Beats, pour battre papa Kerouac ! Autodestruction sauvage rhapsodique.

« Nous avons peint et lu ensemble, ou j’ai écouté, comme dans un rêve, les improvisations sauvages de sa guitare parlante. »

« Une petite photo [made by Roderick] présentait l’intérieur d’une voûte ou d’un tunnel immensément long et rectangulaire, avec des murs bas, lisses, blancs et sans interruption ni dispositif.

« Il n’est pas rare qu’il s’accompagne d’improvisations verbales rimées. [Hey! Flash forward to rap! Spoken word?]

Le narrateur et Usher semblent parler peu, et alternativement Usher est tombé dans un discours mélancolique ou sauvage, incohérent et rhapsodique.

« Maniaco-dépression. . . « -Jimi Hendrix

« Une simple affection nerveuse, il [Roderick] ajouta immédiatement, ce qui sans aucun doute passerait bientôt » (comme le prétendait Lady Macbeth à propos de Macbeth qui panique à la vue du fantôme de Banquo).
La maison est, comme si c’était son âme même, pesant sur lui. Dans les contes gothiques contemporains, Sylvie et Ruth et Lucie dans Housekeeping, et We Have Always Lived in the Castle, la maison gothique est l’âme. Et la Maison vue comme un tombeau.

Alors Madeline meurt, mise dans un coffre-fort dans la pièce moisie en dessous de notre narrateur.
Dans le chagrin, l’agitation, poussé à la folie, Usher succombe à « regarder le vide pendant de longues heures ».

Ils écrivent, ils dessinent, ils jouent de la musique, mais ils lisent aussi des livres, aussi, pour se soigner, ou pour s’enfoncer davantage dans l’obscurité : la littérature de l’effroi. La vie fait écho à l’histoire que lit le narrateur.

Un coup. Quoi? Qui est là?! Mais elle est morte ! Enterré? Madeline enterrée vivante ?!

« Fou! Je vous dis qu’elle se tient maintenant sans la porte ! [Shudder]

(En tant qu’adolescent, j’ai vu un film de B Vincent Price, « Inhumation prématurée » dans un drive-in, et j’ai en fait crié depuis le Big Reveal : ELLE ÉTAIT VIVANTE ! ELLE ÉTAIT VIVANTE ! ELLE ÉTAIT VIVANTE !)

Tempête sauvage, fissures de la maison à la fissure dont nous avons appris tôt, s’effondre (pas de spoiler ici, rappelez-vous ce titre) dans le tarn [a small mountain lake!]. La nature dans toute sa volupté reprend la maison en elle-même.

Donc. Je l’ai aimé. Il y a trop peu de dialogues dans l’histoire, ce qui est pour moi un défaut, mais il y a ses moments. Une histoire d’horreur gothique classique!

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