Dias dit qu’il se rend dans un centre de réadaptation sur ordre du médecin
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Le plus grand syndicat du secteur privé au Canada a accusé l’ancien président national Jerry Dias d’avoir accepté de l’argent d’un fournisseur de tests rapides COVID-19 en échange de la promotion des kits auprès des employeurs.
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L’enquête syndicale, menée par un enquêteur externe indépendant, allègue que Dias a violé son code de déontologie en prenant 50 000 $ à un fabricant des tests.
Le syndicat a déclaré que Dias avait été invité à participer à l’enquête, mais les conclusions ont été faites sans sa contribution. Une audience aura maintenant lieu devant le Conseil exécutif national.
Dias a pris un congé de maladie début février et plus tôt ce mois-ci, il a pris sa retraite en tant que chef d’Unifor la veille de l’annonce par le syndicat qu’il faisait l’objet d’une enquête depuis fin janvier pour « une prétendue violation de la constitution d’Unifor ».
Dans une déclaration aux membres d’Unifor peu avant la conférence de presse du syndicat mercredi, Dias a déclaré qu’il entre dans un centre de réadaptation et que, sur les conseils d’un médecin, il ne pourra pas participer à l’audience concernant la plainte contre lui.
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Dias n’a pas abordé directement l’accusation mais a déclaré pendant son mandat de président : « J’ai toujours été guidé par les principes énoncés dans notre constitution ».
L’ancien dirigeant syndical, 64 ans, a été élu président en 2013 lors de la convention fondatrice du syndicat et a ensuite exercé trois mandats consécutifs. Unifor représente maintenant plus de 315 000 travailleurs canadiens.
Dias a plaidé au nom du Canada lors de la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain sous le président américain Donald Trump. En 2020, lorsque la seule usine d’assemblage de véhicules de Ford Motor Co. devait fermer, Dias a surpris de nombreux observateurs en menant un effort réussi pour la maintenir ouverte.
En décembre 2021, Dias a été choisi par le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, pour diriger le Council of US Trade and Industry Competitiveness, un groupe de travail visant à soutenir l’industrie automobile canadienne à la suite des mesures protectionnistes américaines.
Dias a été nommé l’une des 50 personnes les plus influentes du Canada par Maclean’s et le dirigeant syndical le plus influent du Canada par le magazine Ottawa Life.
Les employés torontois du Financial Post sont représentés par Unifor.