La Couronne n’avait demandé qu’une peine de 12 mois.
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Jonah Keri, un ancien journaliste qui a couvert le baseball et auteur d’un livre sur les Expos de Montréal, a été condamné mercredi à une peine de 21 mois de prison pour avoir agressé et menacé à plusieurs reprises son ex-femme pendant leur bref mariage.
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Le juge de la Cour du Québec, Alexandre Dalmau, a déclaré qu’il devait peser les efforts de réhabilitation de Keri puisqu’il a été accusé de l’importance de dénoncer les crimes commis par Keri sur une longue période.
Dalmau a noté qu’une grande partie des abus s’est produite alors que la victime était enceinte de son enfant.
« Au cours de ces incidents, l’agresseur a donné des coups de poing à la victime, l’a frappée à la tête et aux oreilles, l’a poussée, l’a traînée par terre, l’a giflée, mordue, lui a craché au visage, lui a donné un coup de tête, l’a secouée , lui a tiré les cheveux et l’a attrapée par les épaules tout en menaçant de la jeter du haut d’un balcon », a déclaré Dalmau. « Au cours d’un incident, il lui a lancé divers objets. Au cours d’une autre, il a pris un couteau et a menacé d’enlever le bébé qu’elle portait dans son ventre.
Keri a présenté plus d’une douzaine de lettres de soutien lors des plaidoiries sur la peine en janvier. Mais le juge a déclaré que les lettres avaient peu d’impact sur sa décision.
« Plusieurs ont décrit comment ils ont été choqués lorsqu’ils ont découvert les accusations parce qu’ils ne croyaient pas que l’agresseur était capable d’un comportement aussi violent envers un conjoint. Cette déclaration conduit à trois observations troublantes. Premièrement, cela montre comment le délinquant est capable de se construire une image de lui-même très différente de la réalité », a déclaré le juge en lisant un extrait de sa décision de 20 pages. « Ensuite, on se demande qui aurait cru la victime si elle n’avait pas soigneusement documenté les incidents violents. Enfin, (les lettres) sont aussi une parfaite illustration du caractère insidieux de la violence conjugale ; c’est une tragédie vécue en privé par des femmes de tous horizons qui est malheureusement trop rarement rapportée.
Keri, 47 ans, a gardé les yeux fixés sur le sol de la salle d’audience pendant que le juge lisait sa décision. Il a été placé en garde à vue après que Dalmau eut prononcé la peine.
La Couronne avait demandé une peine de prison d’au moins 12 mois tandis que l’avocat de la défense Jeffrey Boro plaidait pour une peine que son client pourrait purger dans la communauté.
Cet article sera mis à jour.
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Jonah Keri, auteur des Expos de Montréal, plaide coupable à des accusations de violence conjugale
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L’écrivain Jonah Keri devrait purger au moins un an pour violence domestique, selon Crown