samedi, novembre 30, 2024

L’éthique de Baruch Spinoza

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3 1/2 étoiles.

Le classique de Spinoza est contenu dans un livre que j’ai appelé Les rationalistes. Sont également inclus ceux de Descartes Discours sur la méthode et Méditations; et celui de Leibniz Monadologie et Discours sur la métaphysique.

Contexte historique(voir spoiler)


Spinoza’s classic is contained in a book I have called The Rationalists. Also included are Descartes’ Discourse on Method and Meditations; and Leibniz’s Monadology and Discourse on Metaphysics.

Historical context(view spoiler)

Descartes was the earliest of these men (1596-1650). His Discourse on the Method of Rightly Conducting One’s Reason and of Seeking Truth in the Sciences (containing the famous phrase “I think therefore I am”) was published in 1637, his Meditations in 1641. The Discourse on Method is usually regarded as one of the earliest treatises laying the foundation for the scientific method, hence is an important document in the history of science. (Yes, there is a seeming contradiction between Rationalism and the scientific method which developed as time went on, which I can’t explore in this review. Suffice it to say that Descartes’ thought was wide-ranging enough for him to be regarded as a seminal figure in both of these epistemological paths.)

Leibniz (1646-1716), born two generations later and contemporaneous with Isaac Newton (1642-1727), is usually credited with independently inventing what we now call the calculus, along with Newton; which assures his place in the history of mathematics. However, apart from mathematics (the so-called Queen of the Sciences) Leibniz played no further role in the history of science. (view spoiler)

Mais Spinoza (1632-1677) est l’homme étrange ici. Il ne joue aucun rôle dans l’histoire de la science moderne ou des mathématiques. C’est un pur rationaliste par excellence, en ce qui concerne sa pensée épistémologique et morale. (masquer le spoiler)]

de Spinoza Éthique – ce que c’est, ce que ce n’est pas.(voir spoiler)

First, what it isn’t. This treatise is not an essay on ethical theory, or Spinoza’s views on right and wrong actions, or any of the things you may think of if you think of a modern text dealing with ethics or morality.

Yes, there is a bit of that in here, but it must be dug out with pick and shovel. It’s backbreaking work, best left to an expert, in my opinion.

What it is. It is in form not much different from Euclid’s Elements. There are five parts to the treatise. Each part begins with Definitions and Axioms (statements assumed to be self-evidently true, requiring no proof). Then follows a long sequence of Propositions, each of these followed with a Proof, and sometimes paragraphs with headings such as Corollary, Lemma, Note or Explanation.

So what Spinoza is up to in the Ethics is a rather grand attempt to construct a “geometry” (a la Euclid) which will demonstrate deductively truths about God’s nature, man’s nature, the nature of the human mind, human psychology, and human emotions; the way we are (and are not) in control of our desires, in what sense God and human beings are free agents; and what it means to act in a way in which “human freedom” can be achieved. This latter is what I would think comes closest to showing us what “ethically right” action is for humans.

Thus, if you are interested in an overview of Spinoza’s ethical views and system, first realize you will not get that from reading this work – at least not without an enormous amount of effort.

I would suggest instead perhaps starting with whatever can be found in Wiki (including references to recent books and articles) and Google, and then proceeding to consult an older academic book on Spinoza and his ethical views if needed. The Encyclopedia of Philosophy article Ethics, History of suggests these, which are in the GoodReads data base.

S. Hampshire, Spinoza (Harmondsworth, England, 1951; Chs. 4 & 5)
Broad, C.D. Five Types of Ethical Theory (London, 1930; Ch. 2)
(hide spoiler)]

Un exemple des démonstrations de Spinoza.(voir spoiler)

I. By that which is self-caused, I mean that of which the essence involves existence, or that of which the nature is only conceivable as existent.
II. …
III. By substance, I mean that which is in itself, and is conceived through itself: in other words, that of which a conception can be formed independently of any other conception.
IV. …
V. By mode, I mean the modifications of substance, or that which exists in, and is conceived through, something other than itself.
VI. By God, I mean a being absolutely infinite – that is, a substance consisting in infinite attributes, of which each expresses eternal and infinite essentiality.

The first Axiom:

Everything which exists, exists either in itself or in something else.

And the first Proposition & Proof:

PROP. I. Substance is by nature prior to its modifications.
Proof. – This is clear from Def. iii. And v.

(hide spoiler)]

J’ai rapidement trouvé un certain réconfort dans la manière suivante de lire ceci. J’ai sauté tout le texte sous le titre Preuve. Si Spinoza s’est trompé dans ses preuves que je serait capable de voir, je ne voulais pas le savoir. Plus précisément, je me fichais de savoir si sa logique était correcte, même si je suppose que c’est le cas, étant donné ses définitions et axiomes. Non, le fait que Spinoza croyait déduire des déclarations sur les êtres humains et leurs émotions, Dieu, l’esprit, etc., qui avaient la même valeur de vérité irréfutable que les mathématiques, je n’ai trouvé que curieux. Je ne l’achète pas.

Ici, un résumé des cinq parties de Spinoza Éthique.

Partie I concernant Dieu. (voir spoiler)

Other proofs show that God does not act according to freedom of the will (Corollary to Prop. XXXII); that the ways things are in nature is the only possible way they could have ever been brought into being by God (Prop. XXXIII); and that the idea that nature has been designed with goals or ends in mind (teleology) is false (Appendix to Part I).

Spinoza’s religious background and views. (view spoiler) (masquer le spoiler)]

Partie II De la nature et de l’origine de l’esprit. (voir spoiler)

Prop. XLVIII seems to be a pretty clear denial of human free will: In the mind there is no absolute or free will; but the mind is determined to wish this or that by a cause, which has also been determined by another cause, and this last by another cause, and so on to infinity.

Another proposition (XLIII) states He who has a true idea, simultaneously knows that he has a true idea, and cannot doubt of the truth of the thing perceived. Now if this is true, I guess I’ve never had a true idea, since I can’t remember ever being absolutely certain that any idea I’ve had is true. (Except for mathematical things.) I think this proposition illustrates the spurious conclusions that a man of supreme intellect can be led to when his assumptions are fouled up. (hide spoiler)]

Partie III Sur l’origine et la nature des émotions. Pour moi, la partie III est le véritable point culminant de la Éthique. La section est extrêmement intéressante dérivation déductive de la psychologie humaine. (C’est du moins ce que je percevais.) Les propositions énoncées semblent pour la plupart correctes, perspicaces et éclairantes. (voir spoiler)

J’espérais à l’origine présenter un aperçu utile de ce chapitre. Il s’est avéré que c’était une tâche qui me dépassait, du moins sans passer un temps démesuré. Il semblait que peu importe où j’avais commencé, des pistes sans fin remontaient à travers des définitions antérieures, des propositions, etc. Tant de termes et de mots qui nous sont familiers dans le discours quotidien ont des significations spécifiques et non traditionnelles pour Spinoza. Il définit tout, mais c’est un gros travail de résumer les choses de manière informative. J’ai abandonné, à la fois parce que je savais que cela prendrait tellement de temps, et à cause de la probabilité que personne ne soit assez intéressé pour lire tout ce que j’ai finalement trouvé.

Au lieu de cela, je vais simplement parler de la façon dont Spinoza voit et définit les émotions dans le chapitre.

Tout d’abord, Spinoza pense qu’il n’y a que trois émotions fondamentales (Note à la Prop. XI) : le plaisir, la douleur et le désir. Cela semble plutôt raisonnable, ou du moins plausible, non? Mais attendez. Voyons simplement comment il définit ces émotions primaires. De la même note :
Plaisir est « un état passif dans lequel l’esprit passe à une plus grande perfection ».
La douleur est « un état passif dans lequel l’esprit passe à une moindre perfection ».
Et, de la Note à la Prop. IX,
Désir est « l’appétit avec conscience de celui-ci ».

Tu vois ce que je veux dire? Maintenant, vais-je vous dire ce qu’est un « état passif » ? Non, je n’y vais pas ! Et est-ce que je vais dire ce que veut dire « l’appétit » de Spinoza ? Juste un indice : c’est un certain « effort », « fait référence à l’esprit et au corps en conjonction ». J’espère que cela satisfera votre curiosité, car je ne vais pas plus loin non plus!

Vous voyez, c’est la substance vraiment fondamentale qu’il faut bien comprendre pour savoir de quoi parle la psychologie de Spinoza, ce qu’il dit – ce que ces propositions prouvent.

je suis absolument pas rejeter ce truc comme un non-sens ; Je lève les mains et je dis que c’est trop dur !

Alors contournons ce truc initial, et voyons où Spinoza est mené. Parce que c’est intéressant. Ces trois émotions primaires sont utilisées en combinaison avec des états et des dispositions mentaux, et des situations hypothétiques, pour définir et élucider toute une gamme d’émotions humaines. Il y a une liste de la plupart d’entre eux qu’il considère dans cette (voir spoiler).

Toutes les émotions de cette liste sont traitées à deux endroits distincts dans la partie III. Ils entrent d’abord dans le traité dans une proposition, en fait généralement une note à une proposition ; puis plus tard, dans la dernière section de la partie III (DEFINITIONS DES ÉMOTIONS), Spinoza les traite à nouveau dans un ordre quelque peu différent, avec des commentaires supplémentaires, « interpolant de telles observations qui, selon moi, devraient être ajoutées ici et là ».

Par exemple, l’émotion de l’amour est définie dans la Note de la Prop. XIII : «Amour n’est rien d’autre que plaisir accompagné de l’idée d’une cause extérieure. Dans VI. de la section DEFINITIONS, l’amour est défini dans les mêmes termes, et Spinoza dit, dans un Explication, que ces mots « expliquent suffisamment clairement l’essence de l’amour » ; puis continue mais c’est TMI de ma part donc (voir spoiler)

Encore quelques remarques sur cette section.

Prop. XL : Celui qui se conçoit haï par un autre et croit qu’il ne lui a donné aucun motif de haine, haïra cet autre en retour. Un excellent exemple de la façon dont ce que nous pourrions considérer comme un observation sur la nature humaine ou la psychologie (et peut-être même pas tout à fait convaincante – le contre-sentiment ne serait-il pas celui de la perplexité, de l’irritation, de la résignation… ?), se transforme en une affirmation qui peut être prouvée par déduction dans le système de Spinoza.

Finalement. Comparons la définition d’« espoir » de Spinoza avec une définition du dictionnaire.

Dans les DÉFINITIONS XII, «Espérer est un plaisir inconstant, né de l’idée de quelque chose de passé ou de futur, dont nous doutons dans une certaine mesure de l’issue.

Mon dictionnaire – Espoir : « Un souhait ou un désir soutenu par une certaine confiance en son accomplissement. »

Pour moi, il y a des différences significatives ici. Premièrement, la définition du dictionnaire fait de l’espoir une émotion active, un « souhait ou désir ». Spinoza, d’autre part, le considère comme une chose passive, quelque chose qui « surgit » d’une « idée », pas une chose qui est produite par notre volonté.

De plus, le dictionnaire veut clairement nous montrer ce que signe (mot) signifie, en nous donnant une suite d’autres signes ; alors que la définition de Spinoza n’est pas simplement Langue attaché au mot défini, mais plutôt une explication de comment la chose signifiée par le mot se réalise. Je pense que ces distinctions se retrouvent à peu près tout au long des définitions et des commentaires sur les émotions dans la partie III. (masquer le spoiler)]

Je n’ai pas lu les deux dernières parties du livre, mais je les ai parcourues pour pouvoir faire quelques brefs commentaires.

Partie IV de l’esclavage humain ou la force des émotions.(voir spoiler)

Spinoza introduces this section as follows:

Human infirmity in moderating and checking the emotions I name bondage: for, when a man is a prey to his emotions, he is not his own master, but lies at the mercy of fortune: so much so, that he is often compelled , while seeing that which is better for him, to follow that which is worse. Why this is so, and what is good or evil in the emotions, I propose to show in this part of my treatise.

Then, after the usual definitions, axioms, propositions, notes, etc. Spinoza adds an Appendix at the end of Part IV, in which he summarizes his remarks in a more natural manner than they were developed in the chain of propositions. This would be a fine place for a reader to gain an overview of this section. I won’t try to summarize his summary. (hide spoiler)]

Partie V Du pouvoir de l’entendement ou de la liberté humaine.(voir spoiler)

In Part V Spinoza appears to close the loop, in a certain sense, because as in Part I (and not since) most of the Propositions contain “God” in their statement.

Spinoza introduces the section by saying that he will treat “the power of the reason, showing how far the reason can control the emotions, and what is the nature of Mental Freedom or Blessedness.” He then continues,

I shall treat only of the power of the mind, or of reason; and I shall mainly show the extent and nature of its dominion over the emotions, for their control and moderation. That we do not possess absolute dominion over them, I have already shown.

(hide spoiler)]

Mon résumé

Avant une dernière citation, voici ce que je pense de Spinoza Éthique. Pour ce lecteur moderne, son intérêt principal, mais pas seulement, est d’être un document historique. Le programme rationaliste sur lequel il est fondé ne me convainc pas du tout, dans notre ère moderne de compréhension scientifique.

La troisième partie, dans laquelle Spinoza expose ce que je considère comme une psychologie des émotions, était/est intéressante, et j’aurais aimé pouvoir la condenser et la résumer mieux. J’y reviendrai peut-être un jour, mais… probablement pas, si je suis honnête avec moi-même.

De même, la quatrième partie, que je n’ai qu’effleurée, semble devoir être explorée en conjonction avec la partie III.

Les autres parties du Éthique ne m’a pas attiré, et je doute que je reviendrai jamais vers eux.

Mais Spinoza était sans aucun doute un grand penseur, et mérite mieux que ce que je lui ai donné ici. Il mérite de fournir son propre résumé. Cette citation est la dernière note dans Éthique.

Résumé de Spinoza
(voir spoiler)

I have thus completed all I wished to set forth touching the mind’s power over the emotions and the mind’s freedom. Whence it appears, how potent is the wise man, and how much he surpasses the ignorant man, who is driven only by his lusts. For the ignorant man is not only distracted in various ways by external causes without ever gaining the true acquiescence of his spirit, but moreover lives, as it were unwitting of himself, and of God, and of things, and as soon as he ceases to suffer, ceases also to be.

Whereas the wise man, in so far as he is regarded as such, is scarcely at all disturbed in spirit, but, being conscious of himself, and of God, and of things, by a certain eternal necessity, never ceases to be, but always possesses true acquiescence of his spirit.

If the way which I have pointed out as leading to this result seems exceedingly hard, it may nevertheless be discovered. Needs must it be hard, since it is so seldom found. How would it be possible, if salvation were ready to our hand, and could without great labour be found, that it should be by almost all men neglected? But all things excellent are as difficult as they are rare.

(hide spoiler)]
CQFD

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