mardi, décembre 24, 2024

Google Doodle célèbre le 200e anniversaire de l’artiste française Rosa Bonheur

Google honore les réalisations de Rosa Bonheur.

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Il y a deux siècles, les possibilités d’éducation offertes aux femmes dans le monde de l’art étaient limitées. Mais l’art semblait être dans le sang de Rosa Bonheur.

Née dans une famille de peintres, l’artiste française dessinait avec un crayon et du papier avant de savoir parler. Avec les encouragements et la tutelle de son père, paysagiste et portraitiste, Bonheur devient l’une des femmes peintres les plus importantes du XIXe siècle.

Ses peintures incroyablement réalistes de chevaux, de lions et d’autres animaux lui ont valu une renommée internationale de son vivant. Pour honorer la contribution de Bonheur au monde de l’art et une carrière qui a inspiré des générations d’artistes féminines à venir, Google a dédié mercredi son Doodle à l’artiste à l’occasion de son 200e anniversaire.

Né à Bordeaux, en France, le 16 mars 1822, Bonheur a connu des années difficiles à l’école. Elle a d’abord eu du mal à lire et à écrire, n’apprenant qu’avec l’aide de sa mère, qui lui a demandé de dessiner un animal à côté des lettres de l’alphabet. Elle était souvent indisciplinée et rebelle, entraînant de fréquentes expulsions de l’école.

Après un apprentissage raté de couturière à l’âge de 12 ans, le père de Bonheur commence à lui enseigner l’art et la peinture. Avec l’amour des animaux inculqué dès son plus jeune âge par sa mère, Bonheur a commencé à étudier les animaux domestiques dans les champs et les pâturages autour de Paris et à copier des peintures au musée du Louvre.

Elle obtient un succès précoce en 1849 avec Labours dans le Nivernais, une huile sur toile représentant des bœufs labourant la terre qui est maintenant exposée à la Musée d’Orsay à Paris. Son œuvre d’art la plus célèbre est The Horse Fair, une peinture épique achevée en 1855 qui mesure huit pieds de haut et 16 pieds de large.

Dix ans plus tard, Bonheur se voit décerner la Grand-Croix de la Légion d’honneur par l’impératrice Eugénie, la première fois que le prix est décerné à une artiste féminine.

Bonheur est décédée en 1899 à l’âge de 77 ans et a été enterrée aux côtés de sa compagne de toujours Nathalie Micas au cimetière du Père Lachaise.

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