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En tant que jeune fille, Keller était obstinée, sujette à des accès de violence et bouillonnant de rage face à son incapacité à s’exprimer. Mais à l’âge de 7 ans, cet enfant sauvage s’est transformé lorsque, sous l’impulsion d’Alexander Graham Bell, Anne Sullivan est devenue son professeur, un événement qu’elle déclare « le jour le plus important dont je me souvienne de toute ma vie ». (Sullivan elle-même avait déjà été aveugle, mais a partiellement recouvré la vue après une série d’opérations.) Dans un passage mémorable, Keller écrit à propos du jour où « Teacher » l’a conduite à un ruisseau et a épelé à plusieurs reprises les lettres l’eau sur une de ses mains tout en versant de l’eau sur l’autre. Cette méthode fut une révélation : « Ce monde vivant a éveillé mon âme, lui a donné la lumière, l’espoir, la joie, l’a libérée ! Il y avait encore des barrières, il est vrai, mais des barrières qui pourraient à terme être balayées. Et, en effet, la plupart d’entre eux l’étaient.
Dans son autobiographie amoureusement conçue et profondément perspicace, l’esprit joyeux de Keller s’exprime le plus vivement dans son lien avec la nature :
En effet, tout ce qui pouvait bourdonner, ou bourdonner, ou chanter, ou fleurir, a eu une part dans mon éducation… Peu savent quelle joie c’est de sentir les roses se presser doucement dans la main, ou le beau mouvement des lis ils se balancent dans la brise matinale. Parfois j’attrapais un insecte dans la fleur que je cueillais, et je sentais le bruit faible d’une paire d’ailes frottées l’une contre l’autre dans une terreur soudaine…
L’idée de ressentir plutôt que d’entendre un son, ou d’admirer le mouvement d’une fleur plutôt que sa couleur, évoque une forte sensation viscérale chez le lecteur, donnant L’histoire de ma vie une puissance et une beauté subtiles. La célébration de la découverte de Keller devient la nôtre. Au final, cette femme aveugle et sourde réussit à aiguiser nos yeux et nos oreilles à la beauté du monde. –Shawn Carkonen
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