lundi, novembre 25, 2024

Preston Manning : le programme post-COVID du Canada

Voici six priorités suggérées par la façon dont la crise de la COVID a révélé des faiblesses flagrantes dans les approches actuelles du Canada en matière de gestion des urgences

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Quel devrait être le programme post-COVID du Canada? Voici six priorités suggérées par la façon dont la crise de la COVID a révélé des faiblesses flagrantes dans les approches actuelles du Canada pour gérer les urgences, fournir des soins de santé essentiels, protéger les droits et libertés, contrôler les coûts gouvernementaux et faciliter la reprise économique – des faiblesses toutes perpétuées par l’absence de personnel éthique et compétent. direction politique.

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Nous avons besoin d’une enquête COVID : Une fois que les impacts à plus long terme de la mauvaise gestion fédérale de la crise de la COVID se feront sentir – en particulier, l’ampleur des impacts économiques et sociaux négatifs – les Canadiens sont tenus d’exiger une enquête approfondie par une commission quelconque. Il ne devrait pas s’agir d’une commission de blanchiment, comme pourrait l’établir le gouvernement Trudeau, mais d’une commission compétente et crédible établie par tout gouvernement qui succède à l’administration Trudeau ou même plus tôt par une commission non gouvernementale assemblée par des citoyens. Quelle que soit la voie institutionnelle empruntée, une telle commission devrait être conçue pour connaître les faits sans partisanerie ni polarisation supplémentaire.

Nous avons besoin d’une réforme des soins de santé : Le système de santé désuet et malade du Canada n’a pas été en mesure de répondre à la demande accrue de services créée par la pandémie tout en laissant des milliers de Canadiens supplémentaires souffrir et même mourir dans les files d’attente de conditions non liées à la COVID. De nombreux autres comtés offrent non seulement à leurs citoyens une couverture universelle des soins de santé, mais le font à moindre coût et plus rapidement que notre système ne le propose. Ils y parviennent grâce à un mélange judicieux de prestataires publics et privés. La sensibilisation croissante du public à ces réalités devrait alimenter la demande de réforme des soins de santé ici.

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Nous avons besoin d’une protection renforcée de nos droits et libertés : Les mesures de protection des soins de santé adoptées par les gouvernements fédéral et provinciaux ont violé les droits et libertés de millions de Canadiens, malgré la protection ostensiblement offerte par la Constitution canadienne. Une protection accrue pourrait être fournie par l’insistance du public sur l’application rigoureuse du « test Oakes » de la Cour suprême — qu’en limitant les droits et libertés, le gouvernement doit clairement démontrer que les avantages l’emportent sur les impacts négatifs. Cela exige à son tour que toute future loi ou réglementation limitant les droits et libertés au nom de la protection de la santé exige également la réalisation d’évaluations d’impact économique et social, afin qu’un juste équilibre puisse être trouvé entre la protection de la santé et le bien-être socio-économique. être des Canadiens.

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Il faut revenir à des politiques monétaires et budgétaires raisonnables : L’insistance du public sur un retour à la raison en ce qui concerne la politique budgétaire et monétaire fédérale nécessitera l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan pour équilibrer le budget fédéral d’ici X ans, où X est égal à cinq ou moins. Cela nécessitera également l’abandon de la soi-disant théorie monétaire moderne qui insiste sur le fait que les gouvernements peuvent dépenser, emprunter et imprimer de l’argent à volonté, tant que les résultats ne sont pas inflationnistes. Comme la Banque du Canada l’admet maintenant, l’inflation est bien présente.

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Nous avons besoin d’une reprise économique robuste : La liste des actions du gouvernement fédéral requises pour faciliter la reprise après les effets dévastateurs du verrouillage économique peut être longue, mais elle devrait commencer par une courte liste de choses que le gouvernement devrait arrêter faire cela ne fait qu’empirer les choses : il devrait cesser de trop réglementer, cesser de surtaxer, cesser de politiser chaque problème économique et commencer à équilibrer plutôt qu’à polariser la protection de l’environnement et la durabilité économique.

Nous avons besoin de nouveaux chefs pour les partis fédéraux : C’est peut-être le plus grand défi. Les progrès sur le reste de l’agenda post-COVID nécessitent un leadership politique éthique et compétent. Il est peu probable que nous y parvenions sans des changements au sommet des trois principaux partis politiques fédéraux.

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Le Parti conservateur du Canada a reconnu la nécessité d’un tel leadership et la recherche d’un nouveau chef est déjà en cours. Quant au NPD, sa direction actuelle a maintenu les libéraux de Trudeau au pouvoir et soutenu les mesures de confinement économique du gouvernement, qui ont été désastreuses pour de nombreux membres des syndicats du secteur privé du NPD, qui ont perdu leurs revenus et leurs emplois tout en voyant ceux du secteur public. travailleurs du secteur assidûment protégés. La réticence croissante des partisans du NPD à payer le prix politique du soutien aux libéraux de Trudeau et le fossé grandissant entre les membres des syndicats privés et publics du NPD devraient forcer un changement de direction.

Pour les libéraux fédéraux, le mécontentement interne à l’égard du premier ministre actuel ne cesse de croître, alimenté en partie par sa volonté de violer les droits et libertés garantis par la Charte, que de nombreux libéraux considèrent encore comme sacrés et l’une de leurs plus grandes réalisations. La rumeur veut que la recherche soit déjà en cours pour un remplaçant – quelqu’un qui n’est pas associé à la réponse du gouvernement Trudeau à la pandémie – avec l’ancien banquier central Mark Carney mentionné le plus souvent. Malheureusement, la sélection d’un bureaucrate de haut niveau pour diriger le Parti libéral fédéral serait une victoire, non pour la démocratie, mais pour la bureaucratie fédérale non élue qui est déjà le parti dominant à Ottawa.

Enfin, on peut affirmer que la « politique de polarisation » a causé de sérieux problèmes d’unité à la fois au sein de chacun de nos partis fédéraux et dans l’ensemble du pays. Quel que soit le nouveau chef qui peut vraiment unir son propre parti derrière un programme post-COVID solide, il pourrait bien être le chef le plus qualifié pour unir un pays très divisé.

Preston Manning a fondé le Parti réformiste du Canada, a été chef de l’opposition officielle et est l’un des fondateurs du Canada Strong and Free Network.

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