La Banque de Nouvelle-Écosse dépasse les attentes en matière de croissance des prêts hypothécaires et commerciaux

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La Banque de Nouvelle-Écosse a affiché un bénéfice net rajusté de 2,75 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse par rapport à 2,4 milliards de dollars l’an dernier, les quatre secteurs d’activité de la banque ayant vu leurs revenus augmenter.

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Le bénéfice ajusté global s’est établi à 2,15 $ par action, contre 1,88 $ l’an dernier. Les analystes s’attendaient à un bénéfice de 2,05 dollars par action, selon les données IBES de Refinitiv.

Dans la division bancaire canadienne, le bénéfice ajusté a augmenté de 32 % pour s’établir à 1,2 milliard de dollars par rapport à la même période l’an dernier, stimulé par la forte croissance des prêts et la demande des clients.

Le secteur bancaire international a vu son bénéfice ajusté augmenter de 38 %, à 552 millions de dollars, grâce à une forte croissance des prêts hypothécaires et commerciaux.

Les divisions de gestion de patrimoine mondiale (419 millions de dollars) et de banque et marchés mondiaux (561 millions de dollars) de la société ont également enregistré des bénéfices ajustés plus élevés, alimentés par des revenus plus élevés.

« Nous sommes très satisfaits de notre début d’exercice 2022. La forte croissance des prêts et les revenus de commissions se sont traduits par une solide contribution aux bénéfices de chacun de nos quatre secteurs d’activité », a déclaré Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia, lors d’une conférence téléphonique mardi matin.

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« La croissance à deux chiffres des prêts s’est poursuivie dans les services bancaires canadiens, tandis que les services bancaires internationaux et les banques et marchés mondiaux ont également enregistré une accélération de la croissance des prêts, parallèlement à l’amélioration du rendement des marges. Les tendances du crédit restent favorables grâce à notre portefeuille de haute qualité.

Porter a également ajouté que la Banque Scotia déployait des capitaux pour soutenir la croissance organique future des bénéfices ainsi que pour les rachats d’actions.

John Aiken, analyste principal et chef de la recherche chez Barclays, a déclaré à ses clients que la Banque Scotia avait réalisé un trimestre de bénéfices solides, en grande partie grâce à l’amélioration du segment international.

« Le segment (international) a vu ses marges augmenter, ce qui pourrait représenter un point d’inflexion, et une croissance des volumes qui continue d’être quelque peu masquée par la force du dollar canadien », a écrit Aiken.

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« Bien que la Scotia ait bénéficié de la vigueur des marchés financiers, nous dirions que ce n’était pas au même degré, sur une base absolue, que certains de ses pairs », a-t-il ajouté.

« Dans l’ensemble, nous pensons que ce trimestre a été solide et fournit un autre point supplémentaire soutenant le redressement de l’international que la direction préconise. »

Le prêteur a encore investi dans sa division internationale cette semaine. Lundi, la Banque Scotia a accepté d’acheter la participation minoritaire restante de 16,8 % dans Scotiabank Chile pour 1,3 milliard de dollars.

Gabriel Dechaine, analyste à la Financière Banque Nationale, a également attribué les bénéfices de la Banque Scotia à la hausse des revenus et à la baisse des provisions pour pertes sur créances.

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