Eros le aigre-doux Résumé et description du guide d’étude


Eros: The Bittersweet a été écrit par la poétesse canadienne du professeur de littérature classique et comparée Anne Carson. Carson est un expert de la littérature grecque ancienne, en particulier de la poésie. À ce titre, elle utilise sa connaissance de la structure et du but, en particulier, des dialogues socratiques et de la poésie lyrique grecque pour analyser la nature de l’amour et le lien profond entre l’amour et les dispositifs linguistiques comme les métaphores.

Les deux principales sources d’analyse qui sont enfilées tout au long du livre sont le Fragment 31 de Sappho et deux dialogues socratiques, le Phèdre et le Lysias. Le début du livre se concentre sur Sappho, l’un des grands poètes lyriques grecs, né quelque part entre 630 et 612 av. J.-C. Peu de sa poésie survit. Le fragment 31 concerne la nature douce-amère d’Eros. Les dialogues socratiques du Lysias et du Phèdre concernent à la fois la nature de l’amour et la nature du langage et leur connexion. Cependant, de nombreuses autres pièces grecques anciennes sont analysées.

Eros: The Bittersweet se concentre principalement sur l’explication de la nature de l’amour romantique, ou Eros. L’affirmation principale de Carson est qu’Eros est nécessairement doux-amer, qu’il ne peut être séparé de sa combinaison paradoxale de plaisir et de douleur. L’amant n’a Eros que lorsqu’il veut ce qu’il ne peut pas avoir, et donc face à l’amour, il s’engage dans une relation triangulaire entre l’amant, l’aimé et l’espace entre eux.

Le plaisir de l’amour vient du désir de quelque chose de lointain et la douleur vient de la réalisation, premièrement, que l’on est séparé de l’aimé, deuxièmement, que l’amant a donné une partie d’elle-même et veut la récupérer, et troisièmement, que la l’amour ne peut pas durer éternellement et cherche sa propre résolution. Quatrièmement, il y a une sorte de faux dans l’amour parce qu’il vise à rendre actuel le possible en réalisant le rêve d’Eros. Le problème est que l’amant déforme et exagère inévitablement la réalité de l’aimé de sorte qu’avoir l’aimé est une déception.

Carson soutient qu’il existe une profonde analogie entre l’amant d’une part et l’écrivain et le lecteur de l’autre. Elle prétend que lorsque l’écrivain écrit, elle essaie de capturer avec des mots son imagination, ramenant le possible au réel et trouvant à la fois plaisir et déception à capturer la réalité dans son esprit. Le lecteur désire également terminer un bon livre, mais en même temps ne veut pas que le livre se termine. Elle est forcée d’aller jusqu’au bout de ce qu’elle désire parce qu’elle le désire.

Carson compare souvent les trois phénomènes à la nature de la métaphore, qui capture imparfaitement le réel dans un symbole. Elle se concentre sur les différences entre la communication orale et écrite dans la culture grecque pour accentuer le lien qu’elle établit entre l’amour et la langue dans les écrits grecs classiques. Eros : The Bittersweet est un livre court mais plein de sens ; le lecteur voudra lire le livre avec une certaine connaissance de la culture, de la philosophie et de l’histoire de la Grèce antique afin de l’apprécier pleinement.



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