samedi, novembre 23, 2024

Dispositif d’assistance ventriculaire

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La description

Un dispositif d’assistance ventriculaire comporte 3 parties :

  • Une pompe. La pompe pèse de 1 à 2 livres (0,5 à 1 kilogramme). Il est placé à l’intérieur ou à l’extérieur de votre ventre.
  • Un contrôleur électronique. Le contrôleur est comme un petit ordinateur qui contrôle le fonctionnement de la pompe.
  • Piles ou autre source d’alimentation. Les piles sont transportées à l’extérieur de votre corps. Ils sont reliés à la pompe par un câble qui va dans votre ventre.

Si vous faites placer un VAD implanté, vous aurez besoin d’une anesthésie générale. Cela vous fera dormir et sera sans douleur pendant la procédure.

Pendant la chirurgie :

  • Le chirurgien cardiaque ouvre le milieu de votre poitrine avec une incision chirurgicale, puis sépare votre sternum. Cela permet d’accéder à votre cœur.
  • Selon la pompe utilisée, le chirurgien fera de la place pour la pompe sous votre peau et les tissus dans la partie supérieure de votre paroi abdominale.
  • Le chirurgien placera alors la pompe dans cet espace.

Un tube reliera la pompe à votre cœur. Un autre tube reliera la pompe à votre aorte ou à l’une de vos autres artères principales. Un autre tube sera passé à travers votre peau pour connecter la pompe au contrôleur et aux batteries.

Le VAD prélèvera le sang de votre ventricule (l’une des principales chambres de pompage du cœur) à travers le tube qui mène à la pompe. Ensuite, l’appareil pompera le sang vers l’une de vos artères et à travers votre corps.

La chirurgie dure le plus souvent 4 à 6 heures.

Il existe d’autres types de VAD (appelés dispositifs d’assistance ventriculaire percutanée) qui peuvent être placés avec des techniques moins invasives pour aider le ventricule gauche ou droit. Cependant, ceux-ci ne peuvent généralement pas fournir autant de flux (soutien) que ceux implantés chirurgicalement.

Pourquoi la procédure est effectuée

Vous pourriez avoir besoin d’un DAV si vous souffrez d’insuffisance cardiaque grave qui ne peut pas être contrôlée par des médicaments, des appareils de stimulation cardiaque ou d’autres traitements. Vous pouvez obtenir cet appareil pendant que vous êtes sur une liste d’attente pour une transplantation cardiaque. Certaines personnes qui obtiennent un VAD sont très malades et peuvent déjà être sur une machine d’assistance cœur-poumon.

Toutes les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque grave ne sont pas de bons candidats pour cette procédure.

Des risques

Les risques de cette chirurgie sont :

  • Caillots sanguins dans les jambes qui peuvent se déplacer vers les poumons
  • Caillots sanguins qui se forment dans l’appareil et peuvent se déplacer vers d’autres parties du corps
  • Problèmes de respiration
  • Crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral
  • Réactions allergiques aux médicaments d’anesthésie utilisés pendant la chirurgie
  • infections
  • Saignement
  • Décès

Avant la procédure

De nombreuses personnes seront déjà hospitalisées pour le traitement de leur insuffisance cardiaque.

Après la procédure

La plupart des personnes qui sont mises sous VAD passent de quelques à plusieurs jours dans l’unité de soins intensifs (USI) après la chirurgie. Vous pouvez rester à l’hôpital pendant une semaine ou plus après la mise en place de la pompe. Pendant ce temps, vous apprendrez à prendre soin de la pompe.

Les DAV moins invasifs ne sont pas conçus pour les patients ambulatoires et ces patients doivent rester aux soins intensifs pendant toute la durée de leur utilisation. Ils sont parfois utilisés comme passerelle vers un VAD chirurgical ou une récupération cardiaque.

Pronostic des perspectives

Un VAD peut aider les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque à vivre plus longtemps. Cela peut également contribuer à améliorer la qualité de vie des patients.

Les références

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Holman WL, Kociol RD, Pinney S. Gestion VAD postopératoire : salle d’opération jusqu’à la sortie et au-delà : considérations chirurgicales et médicales. Dans : Kirklin JK, Rogers JG, éd. Assistance circulatoire mécanique : un compagnon de la maladie cardiaque de Braunwald. 2e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2020 :chapitre 12.

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