Il est évident que l’inclusion de la LNH aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 aurait donné un coup de jeune à la formation de hockey masculin des États-Unis en compétition à Pékin. Quitter Auston Matthews, Connor Hellebuyck et bien d’autres à la maison enlève certains des meilleurs au monde. Les Américains sont loin d’être les seuls à avoir ce problème. Nous verrons un Canada sans Connor McDavid et un L’équipe russe sans Alex Ovechkin nommer une paire.
Pourtant, les États-Unis ont fustigé la Chine hôte 8-0 lors de son match d’ouverture olympique jeudi, une équipe qu’ils auraient dû bombarder. Les Chinois ne se sont qualifiés pour le tournoi à 12 équipes qu’en étant le pays hôte. Son équipe est classée 32e en Classement de la Fédération Internationale de Hockey sur Glace. Ce collectif d’Américains ne savait que depuis environ un mois qu’ils revêtiraient le rouge, le blanc et le bleu à près de 7 000 milles de la côte Est. La nature hétéroclite de l’équipe olympique a réuni plus d’une douzaine de joueurs de hockey collégial, plusieurs jouant dans une ligue professionnelle européenne, quelques-uns de la Ligue américaine de hockey, l’équivalent de la LNH au baseball Triple-A, et un avec une expérience olympique antérieure en Brian O’Neill.
Appelez jeudi un constructeur de confiance pour toutes les personnes impliquées avant qu’une véritable adversité ne frappe les Américains. Leur premier match olympique a connu un démarrage lent, marquant un but en première période sur le bâton de Brendan Brisson, qui joue au Michigan. Ajoutez trois buts dans le deuxième et quatre dans le dernier cadre, les États-Unis se sont retrouvés avec probablement le match le plus facile en Chine. Malgré le caractère secondaire du roster américain, c’est une équipe de qualité. Bon nombre des athlètes universitaires qui y participent sont des espoirs professionnels de haut niveau.
Matty Beniers, le plus jeune joueur des États-Unis, a été le deuxième choix au total lors du repêchage de la LNH 2021 par le Seattle Kraken et aura son mot à dire sur la question de savoir si les États-Unis remporteront des médailles à Pékin. Coéquipier de Brisson avec les Wolverines, il n’a pas commis de pénalité en première année et a ajouté 34 points en 24 matchs. Avant de se rendre aux Jeux olympiques, Beniers avait amassé 36 points en 28 matchs avec le Michigan cette saison. Son but en tir instantané en troisième période semblait prêt pour la LNH alors qu’il passait par-dessus l’épaule gauche du gardien chinois et sous la barre transversale. Dans le filet opposé se trouvait Drew Commesso, 19 ans, un choix de repêchage des Blackhawks de Chicago et étudiant en deuxième année à l’Université de Boston qui a obtenu le poste de titulaire devant Pat Nagle, 34 ans, le deuxième Américain le plus âgé de l’équipe qui a plusieurs années d’expérience professionnelle et le gardien de but du Michigan Strauss Mann. Commesso a arrêté les 29 tirs auxquels il a fait face.
Plusieurs Américains à Pékin ont de l’expérience dans la LNH, dont Steven Kampfer, Aaron Ness et Kenny Agostino, qui ont tous joué dans la ligue la saison dernière. Aucun n’est un nom de renom, ni n’a jamais été un joueur clé dans une franchise de la LNH, à l’exception de Justin Abdelkader de longue date du Red Wing de Detroit. Rien de tout cela n’a d’importance pour les deux prochaines semaines, car un effort solide sur la scène mondiale pourrait propulser leur carrière. Il en va de même pour les jeunes talents de l’équipe, qui essaieront d’impressionner pour avoir des carrières plus longues dans la LNH que la plupart de leurs coéquipiers vétérans.
Les choses s’arrangeront cependant rapidement pour les Américains, alors que le Canada, numéro 1 de l’IIHF en infériorité numérique, sera leur prochain défi en ronde préliminaire. Ce match commence tard vendredi soir aux États-Unis. Les Canadiens ont marqué trois buts au cours des 11 premières minutes de leur premier match olympique contre l’Allemagne et ont gagné 5-1. Le Canada compte moins sur le talent de la NCAA et plus sur les professionnels des ligues autres que la LNH pour remporter l’or. Ils ont sans doute la plus grande star du tournoi en Eric Staal, quintuple joueur étoile de la LNHqui est actuellement agent libre et donc éligible pour le tournoi.
le « Miracle sur glace » équipe de 1980 était la dernière fois que les hommes américains ont remporté l’or olympique au hockey. En fait, ils ne l’ont jamais remporté à domicile, avec leur autre triomphe aux Jeux olympiques d’hiver de 1960 à Squaw Valley, en Californie, près du lac Tahoe. Les États-Unis n’ont pas remporté de médaille depuis les derniers Jeux d’hiver tenus en Amérique du Nord, une médaille d’argent en raison d’une défaite en prolongation dans le match pour la médaille d’or contre le Canada, pays hôte. Cette équipe américaine devrait sans doute mieux finir que la septième place de PyeongChang. Malgré leur temps limité ensemble, ils ont une tonne d’avantages, même si leur expérience professionnelle manque derrière d’autres équipes hautement classées.