Si nous voyons la vision de Holland d’un film « Jak et Daxter », nous devons parler de cette affaire A24. Ne vous méprenez pas, j’adorerais voir les cinglés d’A24 s’attaquer à l’une de mes franchises de jeux vidéo d’enfance préférées, mais la façon dont Holland décrit sa vision du film, « étrange et sombre », donne l’impression qu’ils devraient adapte en fait une sorte de mélange entre « Jak and Daxter: The Precursor Legacy » et sa suite « Jak II », qui prend un ton beaucoup plus sombre et plus cyberpunk. L’intrigue de la suite présente même Jak se transformant en « Dark Jak » et utilisant le pouvoir de l’éco sombre introduit dans le premier jeu.
Si nous creusons davantage dans la bonté mystique de la science-fiction tissée dans le deuxième jeu, je pense qu’il est juste de considérer Alex Garland (« Ex Machina », « Annihilation ») comme notre réalisateur possible puisqu’il sait une chose ou deux sur la réalisation de science-fiction surréaliste avec quelques rires emballés pour faire bonne mesure. Bien sûr, il faut aussi penser à Claire Denis (« High Life ») avec son penchant pour les moments très humains et poétiques, ou à Jonathan Glazer (« Under the Skin »), qui n’est pas étranger au dark storytelling.