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Décès à tempérament est l’histoire des 18 premières années du jeune Ferdinand. Sa vie est celle de la haine, de la lutte acharnée des petits commerçants pour survivre, des sensations et des fantasmes de l’enfance – vigoureux, scatologiques, violents, mais aussi poétiques. Il y a une bataille en cours avec son employé d’assurance inefficace d’un père, avec sa mère, qui vit et pleurniche autour de la brocante qu’elle dirige au profit des garçons; il y a aussi le superbement drôle Meanwell College en Angleterre, où le garçon est allé brièvement, une institution cauchemardesque à la Dickens. Il y a toujours l’humiliation, l’échec et l’ennui, du moins jusqu’à ce qu’il fasse équipe avec le « scientifique » des Pereires. Cet inventeur, escroc, optimiste incorrigible – dont le dernier projet est de faire pousser d’énormes pommes de terre par l’électricité – le sauve, ne serait-ce que temporairement ; pour le lecteur, il est l’un des charlatans les plus aimables de la littérature française.
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