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Mes nouveaux amis ont commencé à soupçonner que je ne leur ai pas raconté toute l’histoire de ma vie.
« Pourquoi avez-vous quitté la Sierra Le
Mes nouveaux amis ont commencé à soupçonner que je ne leur ai pas raconté toute l’histoire de ma vie.
« Pourquoi avez-vous quitté la Sierra Leone ? »
« Parce qu’il y a une guerre. »
« Vous voulez dire, vous avez vu des gens courir avec des armes à feu et se tirer dessus ? »
« Oui tout le temps. »
« Frais. »
Je souris un peu.
« Tu devrais nous en parler un jour. »
« Oui parfois. »
C’est ainsi que se déroulent les guerres aujourd’hui : par des enfants, drogués et armés d’AK-47. Les enfants sont devenus des soldats de choix. Dans les plus de cinquante conflits qui se déroulent dans le monde, on estime qu’il y a quelque 300 000 enfants soldats. Ismaël Beah était l’un d’entre eux.
A quoi ressemble la guerre à travers les yeux d’un enfant soldat ? Comment devient-on un tueur ? Comment s’arrêter ? Les enfants soldats ont été profilés par des journalistes et les romanciers ont eu du mal à imaginer leur vie. Mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de témoignage à la première personne de quelqu’un qui a traversé cet enfer et qui a survécu.
Dans A Long Way Gone, Beah, aujourd’hui âgé de vingt-cinq ans, raconte une histoire captivante : comment, à l’âge de douze ans, il a fui les attaques des rebelles et a erré sur une terre rendue méconnaissable par la violence. À treize ans, il avait été récupéré par l’armée gouvernementale, et Beah, au fond un garçon doux, a découvert qu’il était capable d’actes vraiment terribles.
C’est un récit rare et fascinant, raconté avec une vraie force littéraire et une honnêteté déchirante.
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