Les conservateurs sociaux détiennent une part importante d’influence dans le Parti conservateur du Canada moderne, et ils ont peut-être déjà trouvé leur candidat
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La nouvelle course à la chefferie du Parti conservateur du Canada n’est pas en cours, mais les téléphones sonnent à gauche et à droite pour tenter d’évaluer qui pourrait vouloir le poste le plus élevé.
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Le maire de Brampton, Patrick Brown, a été occupé à passer des appels, selon deux sources conservatrices qui ont parlé au National Post jeudi. Brown est bien connecté avec les communautés culturelles et pourrait facilement obtenir du soutien s’il décidait de se présenter.
Il a également été un farouche défenseur de la loi québécoise sur la laïcité, connue sous le nom de projet de loi 21, une position qui pourrait plaire à certains conservateurs qui demandent au parti de durcir sa position contre cette loi qui interdit les symboles religieux dans certains domaines de travail.
Parlant du Québec, l’ancien premier ministre Jean Charest a reçu pas mal d’appels.
Son ancien ministre Pierre Moreau a déclaré jeudi, alors qu’il participait à un panel politique à l’émission «Mordus de politique» de Radio-Canada, que le «téléphone sonne beaucoup» de Charest depuis qu’Erin O’Toole a été évincé de la direction.
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Charest a envisagé une candidature à la direction lors de la dernière course, mais a décidé de ne pas se présenter en invoquant les règles et les délais serrés de la course ainsi que les «changements profonds» au sein du parti depuis qu’il a quitté le Parti progressiste-conservateur en 1998.
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Les conservateurs sociaux détiennent une part importante d’influence dans le Parti conservateur du Canada moderne, et ils ont peut-être déjà trouvé leur candidat.
Alissa Golob, cofondatrice de l’organisation pro-vie RightNow, a déclaré au National Post que son organisation soutiendrait « à 100% » la députée Leslyn Lewis si elle décidait de se présenter. Lewis s’est avérée être une candidate compétitive lorsqu’elle a couru contre O’Toole lors de la dernière course à la direction.
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« Je pense qu’il est juste temps pour les candidats de l’establishment que nous avons vus lors des trois dernières élections de céder la place à quelqu’un de nouveau. Nous avons besoin de quelqu’un de frais », a-t-elle déclaré.
Le nom du député Pierre Poilievre revient aussi souvent comme candidat potentiel. Golob reste sceptique car elle dit que « beaucoup des mêmes initiés qui entouraient O’Toole » gravitent également autour de Poilievre, mais reconnaît que « beaucoup de conservateurs l’aiment ».
Poilievre a mis en place une équipe lors de la dernière course à la direction avant de décider de ne pas y aller pour des raisons familiales, mais une source a souligné que « les gens sont tout aussi enthousiastes, sinon plus, pour le soutenir cette fois-ci » s’il décide de se présenter. pour chef.
« Je pense que la seule chose qui fait l’objet d’un débat en ce moment est de savoir s’il s’agira d’un couronnement de Pierre Poilievre ou s’il s’agira en fait d’une véritable course à la chefferie », a déclaré la source.
Les conservateurs sont toujours sous le choc d’apprendre que O’Toole a été évincé par près des deux tiers de son caucus mercredi. À l’approche du week-end, davantage d’appels téléphoniques seront passés pour tenter de courtiser des candidats ou des partisans potentiels.