Apple et Broadcom ont remporté vendredi un nouveau procès dans une affaire de brevet qui les aurait obligés à payer 1,1 milliard de dollars au California Institute of Technology, comme l’avait précédemment rapporté Reuters. Cela vient après qu’un jury a statué en 2020 que les entreprises ont violé des brevets liés à la technologie Wi-Fi dans les iPhones, iPads, Mac et autres appareils de 2010 à 2017.
Vendredi, la Cour d’appel des États-Unis pour le circuit fédéral a annulé les dommages-intérêts, affirmant qu’ils n’étaient pas justifiés, et a ordonné un nouveau procès. Le tribunal a déclaré que le système « à deux niveaux » utilisé pour accorder des dommages-intérêts, qui impliquait « des taux de redevance très différents » pour chaque entreprise, était « juridiquement insoutenable ».
Ni Apple, Broadcom ni le California Institute of Technology n’ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
CalTech a poursuivi Apple et Broadcom en 2016, alléguant que les entreprises avaient enfreint les brevets de l’université liés aux transmissions de données sans fil. Apple, dans des documents déposés devant les tribunaux, a fait valoir qu’il n’aurait pas dû être impliqué dans le procès car il utilisait des puces Broadcom standard, comme de nombreux autres fabricants de combinés.
Un jury n’était pas d’accord et a décidé qu’Apple devait payer 837,8 millions de dollars à Caltech et que Broadcom devait payer 270,2 millions de dollars. La décision de 1,1 milliard de dollars était l’une des plus importantes pour une affaire de brevet aux États-Unis.
Vendredi, la cour d’appel a confirmé la conclusion du jury de 2020 selon laquelle Apple et Broadcom avaient enfreint deux brevets de CalTech, mais a ordonné un nouveau procès concernant un troisième brevet.
Carrie Mihalcik de Crumpe a contribué à ce rapport.