lundi, décembre 23, 2024

Les films français allouent en moyenne moins de 3 % de leur budget aux effets visuels, selon un rapport du CNC, les films les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

En moyenne, les films français consacrent moins de 3% de leur budget total aux VFX, selon un rapport sur l’emploi dans le secteur français des VFX présenté au PIDS Enghien à Paris par l’agence française du cinéma et de la télévision CNC.

Le rapport, produit avec la société d’études de marché Audiens, a révélé que pour les films dont le budget est supérieur à 15 millions d’euros (17 millions de dollars), les dépenses VFX atteignent en moyenne 11,8 % du budget.

Les données suggèrent que le nombre de films français utilisant VFX a augmenté au cours de la dernière décennie. En 2020, 108 des 131 longs métrages français ont eu recours aux dépenses VFX dans leur budget global. Les dépenses totales en effets visuels pour tous les films français en 2020 ont été estimées à 18 millions de dollars.

Le CNC n’a pas encore divulgué de données sur les dépenses en effets visuels des meilleurs titres français sortis en 2021, mais les meilleurs titres comprenaient « Eiffel », qui a présenté une étude de cas au PIDS Enghien.

Trois titres ont contribué à 39 % des dépenses totales d’effets visuels sur les films français en 2020 – « The Lost Prince » de Michel Hazanavicius, qui a dépensé 4,4 millions de dollars en effets visuels, « Un officier et un espion » de Roman Polanski, qui a dépensé 2 millions de dollars, et «  » de Jan Kounen. Mon cousin », qui a dépensé 620 000 $.

La session au PIDS Enghien, animée par Yann Marchet, comprenait des présentations d’Ivan Piccon, directeur de recherche au Département d’études, statistiques et prospective du CNC, Philippe Degardin des Audiens, Stéphane Bedin du FICAM et Olivier Emery de France VFX.

En 2019, la concentration des dépenses VFX sur les meilleurs titres était encore plus élevée. Les trois premiers films ont représenté 56 % des dépenses totales – « Braqueurs d’élite » de Steven Quale, qui a dépensé plus de 8 millions de dollars en effets visuels, suivi de « Anna » de Luc Besson et « Le Chant du loup » d’Antonin Baudry, qui ont chacun dépensé plus de 8 millions de dollars. 1,1 million de dollars.

Le secteur français des effets visuels sécurise un pourcentage croissant des dépenses d’effets visuels pour les productions françaises. Globalement, 76,7% des dépenses VFX sont localisées en France, tandis que 23,3% sont traitées par des boutiques VFX hors de France.

La concentration des dépenses VFX est particulièrement marquée pour les films au budget supérieur à 17 M$ – 82,8 % sont dépensés en France.

En plus d’attirer les dépenses VFX pour les films français, le succès du secteur VFX du pays dépend de l’attraction de titres internationaux. Cela a été encore renforcé par la récente modification du programme français de remboursement d’impôt pour la production internationale (TRIP), qui offre désormais un rabais de 40 % sur toutes les dépenses éligibles pour les projets internationaux dont les dépenses VFX dépassent 2 millions d’euros (2,27 millions de dollars) dépensés en La France.

Le rapport du CNC a identifié les principaux titres internationaux récents, notamment « The Last Duel » de Ridley Scott et les séries Netflix « Oxygen » et « La Révolution », mais n’a pas divulgué de données sur leurs dépenses VFX.

Le CNC a mené une enquête auprès des producteurs sur leur point de vue par rapport aux VFX. Les commentaires comprenaient des commentaires selon lesquels VFX offre un avantage significatif pour les films, mais les niveaux de budget actuels signifient que seuls les films à gros budget peuvent utiliser efficacement ces outils.

Le nombre de sociétés VFX opérant en France est passé de 60 en 2011 à 78 en 2016, mais s’est globalement stabilisé depuis, avec une légère baisse à 73 sociétés en 2020.

Entre 2011 et 2019, il y a eu une augmentation de 24% de l’emploi à temps plein dans le secteur VFX. En 2020, le secteur comptait 899 employés à temps plein, soit 39 % de plus qu’en 2011. Néanmoins, les niveaux d’emploi, en particulier pour le personnel indépendant, ont chuté en 2020 en raison de la pandémie.

Cependant, les données comparatives suggèrent que le plein emploi dans le secteur des effets visuels est resté plus dynamique que d’autres secteurs, tels que la production cinématographique, qui a stagné pendant les fermetures.

L’emploi se concentre autour des cinq premiers acteurs français du VFX, dont BUF, Mikros et MacGuff. Les cinq premières entreprises représentent 54 % de tous les salaires versés dans le secteur.

Les emplois sont concentrés sur la région Paris/Ile de France, siège de 79% des entreprises françaises de VFX et qui représente 94% de l’ensemble des salaires versés dans le secteur.

Les deux tiers de tous les employés travaillant dans l’ensemble du secteur VFX sont des hommes. Pour la programmation, cette proportion est encore plus élevée – où les hommes représentent 77% de tout le travail technique VFX. Cependant, les données révèlent qu’il y a une proportion plus élevée de femmes employées dans le groupe d’âge plus jeune, de 20 à 29 ans, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la proportion de femmes employées au cours des prochaines années.

Source-111

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