L’année dernière a vu une intensification de la grande marche vers le « net zéro »
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L’année dernière a vu une intensification de la grande marche vers le « zéro net », visant à remplacer les 84 % de l’énergie mondiale actuellement fournis par les combustibles fossiles. Cet objectif irréaliste a vu des actions allant de l’impraticable à l’hypocrite au simplement bizarre.
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Voici ma liste de ce que j’appellerai les folies des combustibles fossiles.
L’étrange : La Ville de Paris a célébré le dévoilement d’une œuvre d’art « monumentale » qui consistait en l’immense Arc de Triomphe recouvert d’un tissu argenté et bleu. Il s’avère que le tissu était en plastique, un produit que le gouvernement français vise à interdire, et fabriqué à partir de pétrole, que la France veut éliminer progressivement pour atteindre le « zéro net ».
Ignorance énergétique : La ville de New York a décidé de lutter contre le réchauffement climatique en remplaçant le gaz naturel par l’électricité pour chauffer les nouveaux bâtiments. Mais la moitié de l’électricité de New York est générée par le gaz naturel et d’autres combustibles fossiles.
Hypocrisie scandinave : La Norvège a imposé que toutes les voitures neuves vendues d’ici 2025 soient électriques. Pendant ce temps, le pays produit quatre millions de barils de pétrole par jour et développe de nouveaux gisements pour pouvoir en produire encore plus.
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La mascarade de l’hydrogène : Un article du Globe and Mail publié en août dernier qualifiait l’hydrogène d’« élément le plus abondant de l’univers ». C’est vrai pour l’univers où l’hydrogène alimente les étoiles, y compris notre soleil. Mais la réalité ici sur la planète Terre est que l’hydrogène utilisable n’existe pas dans la nature. L’hydrogène utilisable est fabriqué dans des raffineries alimentées au gaz naturel et au charbon. Les défenseurs de l’industrie de l’hydrogène tentent de contrer la vérité qui dérange en pointant du doigt l’électrolyse de l’eau avec de l’électricité produite à partir du vent et du soleil – une approche peu pratique et extrêmement coûteuse pour créer quelque chose qui est censé être abondant.
Greenwashing par la Caisse de Dépôt : La caisse de retraite provinciale du Québec annonce qu’elle se départira de ses actifs de production pétrolière d’ici la fin de l’année. Aucune mention de la cession d’actifs qui nécessitent du pétrole pour fonctionner, y compris les aéroports, les autoroutes et les terminaux maritimes.
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Impact environnemental négligé de la crypto-monnaie : En 2021, la Banque du Canada a intensifié ses travaux sur la faisabilité de l’adoption d’une monnaie numérique. Mais il n’est pas question d’examiner l’impact environnemental de la crypto-monnaie. Les crypto-monnaies utilisent la technologie ultra-complexe de la chaîne de blocs. Frapper de nouvelles unités de Bitcoin, par exemple, nécessite un processus très énergivore appelé « minage ». L’énergie électrique nécessaire pour exploiter une seule transaction génère une empreinte carbone moyenne équivalente au traitement de plus de deux millions de transactions VISA.
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Le voyage de l’Allemagne de l’autosuffisance à l’otage énergétique russe : L’année dernière, l’Allemagne a achevé le processus de 11 ans de fermeture de ses centrales nucléaires à émission zéro. Cette décision incompréhensible était basée sur un plan de remplacement du nucléaire par l’éolien et le solaire, qui, comme on pouvait s’y attendre, s’est avéré à la fois prohibitif et peu fiable. Cela ne laissait pas d’autre alternative que d’importer du gaz naturel de Russie. Mais ces approvisionnements se sont avérés insuffisants. La solution apparente est plus de gaz russe via Nord Stream 2, un nouveau pipeline à travers la mer Baltique. En mars dernier, le gouvernement allemand a approuvé le projet, mais l’escalade de la crise ukrainienne a poussé ses alliés de l’OTAN à annuler cette approbation. Maintenant, tout comme les températures glaciales font décupler les prix du gaz naturel allemand, la Russie a réduit ses livraisons. Le 20 janvier, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, Fatih Birol, a déclaré : « Je voudrais noter que les faibles flux de gaz russe actuels coïncident avec des tensions politiques accrues au sujet de l’Ukraine. Il est époustouflant de penser que ce gâchis géopolitique a commencé avec la conviction que l’éolien et le solaire pourraient être la réponse à l’avenir énergétique du pays.
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Le Canada dirige la COP26 — par la taille de sa délégation: Le Canada a envoyé 276 délégués au Sommet des Nations Unies sur le climat à Glasgow, plus que le Royaume-Uni et deux fois plus que les États-Unis. L’entourage de notre premier ministre comprenait son propre vidéaste, photographe, rédacteur de discours et une équipe média de 17 personnes composée d’attachés de presse et de directeurs de communication. Le nombre de jets privés à forte intensité d’émissions nécessaires pour transporter cette méga-équipe n’a pas été divulgué. Tout ce battage publicitaire ridicule et vaniteux pour un pays qui représente moins de 2 % des émissions mondiales !
COP26 Hypocrisie : L’objectif principal de la COP 26 était de « supprimer progressivement » l’électricité au charbon. Mais face à l’opposition de la Chine et de l’Inde, les deux plus grands consommateurs de charbon au monde, le langage a été changé en « réduction progressive ». La Chine et l’Inde produisent actuellement 36 % des émissions mondiales. Les données factuelles du Global Coal Plant Tracker montrent que la Chine a 202 centrales électriques au charbon en construction ou en pré-construction, tandis que l’Inde en a 74. La durée de vie prévue de ces centrales au charbon est de plus de 30 ans, ce qui annulerait la combinaison efforts de réduction des émissions de toutes les autres parties à la COP 26. Si le Canada devait disparaître de la carte, la croissance des émissions de l’Inde et de la Chine remplacerait nos émissions en moins d’un an.
Les années passent, mais les dysfonctionnements mondiaux sont pérennes.
Bonne année à tous !
Gwyn Morgan est un chef d’entreprise à la retraite qui a été administrateur de cinq sociétés mondiales.
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