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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Danticat, Edwidge. L’Art de la Mort. Graywolf Press, 2017.
L’Art de la mort d’Edwidge Danticat est une série d’essais de non-fiction écrits à la première personne, explorant comment on devrait écrire sur l’expérience de la mort. Danticat aborde cette discussion sur la mort en révélant ses propres expériences avec la mort, en particulier son expérience avec la mort de sa mère. En conséquence, les essais de Danticat sont extrêmement personnels : elle passe de l’analyse littéraire aux anecdotes autobiographiques à la philosophie amateur sur la nature de la mort.
Danticat commence sa série d’essais par « Introduction : Writing Life », un essai qui fonctionne comme un prologue pour le reste de l’ouvrage. Dans son introduction, Danticat raconte l’une des dernières conversations que sa mère a eues avec un médecin, révélant la maladie de sa mère, son propre métier d’auteur et la mort éventuelle de sa mère. Danticat conclut son prologue en confiant qu’elle écrit pour « apprendre » et « réapprendre » comment on écrit sur, et par extension comment on traite la mort (7).
Après son introduction, Danticat se lance dans sa discussion sur la mort, l’écriture et la vie. Elle commence par « Living Dyingly », un essai dans lequel Danticat explore comment vivent ceux qui savent qu’ils mourront bientôt, par exemple ceux qui ont reçu un diagnostic de cancer. Danticat tire des exemples du canon littéraire, comme Christopher Hitchens et Léon Tolstoï, ainsi que des exemples de sa propre vie, comme sa mère.
Dans son essai suivant, « Ars Moriendi », Danticat se demande s’il existe une bonne façon de mourir, s’il existe bel et bien un « art de mourir ». Encore une fois, Danticat fait référence à la fois à des personnages littéraires et autobiographiques. En effet, dans « Ars Moriendi », Danticat raconte sa propre expérience du viol dans son enfance, établissant une intimité avec son lecteur.
Le prochain essai de Danticat, « Mourir ensemble », aborde la question des catastrophes naturelles et de la mort des communautés. Elle examine des œuvres de fiction qui décrivent ces morts collectives, comme After the Quake de Haruki Murakami, concluant finalement que la meilleure façon de comprendre les catastrophes est à travers l’histoire d’un individu.
Les essais suivants, « Vouloir mourir » et « Condamné à mourir » fonctionnent en binôme : l’un réfléchit au problème du suicide ; l’autre peine capitale. Danticat commence les deux essais avec des citations d’Albert Camus, qui suggère que le suicide est le problème philosophique ultime, et que condamner un homme à mourir en est le contraire. Tout au long de ces deux essais, Danticat suggère que parfois, la mort est préférable à la vie, en utilisant l’esclavage aux États-Unis comme exemple.
Après ces essais plus philosophiques, Danticat revient à nouveau à un ton personnel et intime dans « Close Calls ». Ici, elle raconte ses propres expériences de mort imminente, concluant qu’« au milieu de la vie, nous sommes dans la mort » et que les « appels rapprochés » avec la mort nous alertent sur cette réalité (125). L’essai suivant, « Circles and Circles of Sorrow », est peut-être le plus personnel de Danticat : elle y aborde directement la mort de sa mère, les effets qu’elle a eus sur elle et les implications universelles de la maternité et de la mort. À la fin de l’essai, Danticat inclut son poème, « Un nouveau ciel », qui articule ce que Danticat imagine être la dernière prière de sa mère.
Danticat conclut sa série d’essais avec « Feetfirst », dans lequel Danticat parvient à une clôture provisoire sur la mort de sa mère. Cet essai final se termine avec Danticat s’adressant directement à sa mère, lui disant que Danticat la « manque » et « l’aime », et insistant sur le fait qu’elle « s’il vous plaît reposez-vous » (173).
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