Donald Trump a décidé de se séparer de plusieurs membres du Conseil de sécurité nationale après une rencontre avec l’activiste Laura Loomer, qui a conseillé des licenciements pour insuffisance de loyauté envers son programme. Ce remaniement intervient alors que Mike Waltz est critiqué pour une fuite d’informations sensibles. Loomer, ayant exprimé ses préoccupations sur la composition du NSC, continue de soutenir Trump, qui l’a qualifiée de fervente alliée. Des licenciements supplémentaires ont également été rapportés, accentuant les tensions au sein de l’administration.
Le président Donald Trump a pris la décision de se séparer de plusieurs membres du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche (NSC) peu après une rencontre avec l’activiste de droite, Laura Loomer. Cette dernière lui a conseillé de se débarrasser de certains collaborateurs, qu’elle estimait insuffisamment loyaux envers son programme de ‘Rendre l’Amérique grande à nouveau’, selon des sources proches du dossier.
Les implications de ce remaniement
Ce changement de personnel survient dans un contexte où Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, est sous le feu des critiques après avoir utilisé l’application Signal pour organiser une opération militaire délicate prévue pour le 15 mars contre des militants houthis au Yémen. Un incident notable s’est produit lorsque Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, a été accidentellement inclus dans cette conversation, qui contenait des informations sensibles sur le timing des frappes et le déploiement d’avions. Bien que Waltz ait reconnu sa responsabilité, il a affirmé ne pas savoir comment Goldberg avait été impliqué.
Les détails de la réunion
Lors de sa visite au Bureau ovale, Loomer a présenté des arguments en faveur des licenciements, en compagnie de figures clés telles que le vice-président JD Vance, la chef de cabinet Susie Wiles, et d’autres conseillers. Suite à cette réunion, le Bureau du personnel présidentiel a déjà mis à pied au moins trois hauts responsables du NSC, ainsi que plusieurs aides de niveau inférieur.
Le porte-parole du NSC, Brian Hughes, a décliné de commenter ces licenciements et la réunion, en précisant que la Maison Blanche ne s’exprime pas sur des questions de personnel.
Loomer, qui a déjà alimenté des théories du complot concernant les événements du 11 septembre, a récemment exprimé des critiques sur les réseaux sociaux à l’égard de certains membres de l’équipe de sécurité nationale, les qualifiant d’inauthentiques. Avant de rencontrer Trump, elle avait également fait part de ses préoccupations à des responsables de l’administration, se sentant mise à l’écart du processus de sélection du NSC sous Waltz, qu’elle accuse de s’entourer de néoconservateurs, des personnalités qu’elle jugeait éloignées de l’idéologie MAGA.
Dans le cadre de son retour à la Maison Blanche, Waltz a précédemment renvoyé environ 160 agents non politiques vers leurs agences d’origine, une démarche visant à s’assurer que le NSC soit composé de personnes engagées envers l’agenda ‘America First’. Cependant, cette purge a également écarté des experts sur des sujets cruciaux, tels que la lutte contre le terrorisme et la politique climatique, à un moment où le pays fait face à des crises mondiales croissantes, notamment en Ukraine et au Moyen-Orient.
Un autre événement lié a été le licenciement inattendu de l’avocat américain adjoint Adam Schleifer, qui a reçu un email de licenciement peu après que Loomer ait réagi à son sujet sur les réseaux sociaux, selon des sources.
Réactions et déclarations
Loomer a partagé sur les réseaux sociaux : ‘C’était un honneur de rencontrer le président Trump et de lui présenter mes résultats de recherche. Je vais continuer à œuvrer pour soutenir son agenda et souligner l’importance d’une VÉRIFICATION RIGOUREUSE pour protéger le président et notre sécurité nationale.’
Trump a commenté Loomer en septembre 2024 : ‘Laura a été l’une de mes ferventes soutiens, tout comme beaucoup d’autres. Elle parle toujours en termes positifs de ma campagne. Laura a la liberté de dire ce qu’elle pense. C’est un esprit libre.’
Ce reportage a été enrichi par les contributions de l’Associated Press.
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Mise à jour : 3/4/25, 12h31 ET : Cet article a été mis à jour avec des informations et des commentaires supplémentaires.
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Mise à jour : 3/4/25, 13h37 ET : Cet article a été mis à jour avec des informations et des commentaires supplémentaires.