Kristi Noem, secrétaire du DHS, a annoncé le début de la construction de sept miles de mur frontalier en Arizona, relançant ainsi une promesse clé de Donald Trump. Le projet, financé par des fonds de 2021, vise à renforcer la sécurité à la frontière sud, malgré une réduction des traversées illégales. Le coût total s’élève à environ 70 millions de dollars. Des projets similaires pourraient être lancés prochainement, dépendant du soutien financier du Congrès.
Le secrétaire du Département de la sécurité intérieure (DHS), Kristi Noem, a récemment annoncé le lancement de la construction de sept miles de nouveau mur frontalier en Arizona.
Noem a partagé cette nouvelle dans une vidéo diffusée sur son compte X dimanche, signalant ainsi le début de l’extension du mur le long de la frontière sud, sous le deuxième mandat du président Donald Trump.
Importance de cette initiative
La promesse de construire un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a été un engagement phare de Trump lors de sa campagne électorale de 2016. Bien que des sections aient été érigées durant son premier mandat, l’administration Biden a mis un frein significatif à ce projet. Trump a affirmé qu’il relancerait cette initiative en cas de retour à la Maison Blanche, dans le but de renforcer la sécurité frontalière.
Détails essentiels à connaître
Le coût de ce projet s’élève à 70 285 846 dollars, comme l’indiquent les Douanes et la protection des frontières des États-Unis (CBP).
‘Bonjour à tous, je me trouve ici en Arizona. À cet endroit précis, vous pouvez voir où le mur frontalier s’arrête,’ a déclaré Noem dans sa vidéo, vêtue d’un chapeau et d’une veste du CBP. ‘À partir d’aujourd’hui, nous entamons la construction de 7 nouveaux miles. Notre objectif est de rendre l’Amérique à nouveau sûre.’
Le financement de la reprise de la construction du mur dans la vallée du Rio Grande provient des fonds du CBP de 2021, après que l’administration Biden a annulé le contrat initial. Une grande partie de la frontière entre l’Arizona et le Mexique dispose déjà de barrières, certaines datant d’avant la présidence de Trump, mais plusieurs miles demeurent sans protection.
Durant le premier mandat de Trump, environ 458 miles de mur ont été construits, bien qu’une grande part ait remplacé des infrastructures existantes qui étaient insuffisantes ou nécessitaient des réparations. Alors que des sections significatives des frontières de Californie et d’Arizona ont été couvertes, une grande partie de la frontière texane reste encore sans barrières fédérales.
Des présidents antérieurs, tels que George W. Bush et Barack Obama, ont également tenté de construire des barrières, mais ces efforts ont été entravés par des préoccupations environnementales, des conflits de propriété et les priorités changeantes des différentes administrations.
Bien que la construction d’une barrière physique soit perçue comme un moyen d’endiguer les traversées illégales, il a été rapporté que des immigrants continuent à escalader la clôture de 30 pieds, tandis que des passeurs ouvrent des passages dans des zones isolées.
Actuellement, sous l’administration en place, les traversées illégales le long de la frontière sud-ouest ont chuté de manière significative. L’armée américaine collabore avec le CBP pour assurer une surveillance renforcée de la frontière, et l’ajout au mur est perçu comme un moyen d’intensifier ces efforts malgré la diminution des chiffres de traversée.
La sénatrice républicaine de l’Alabama, Katie Britt, a proposé en janvier le WALL Act, qui demande 25 milliards de dollars pour finaliser le projet, en utilisant des fonds provenant de programmes jugés non essentiels pour les personnes se trouvant illégalement dans le pays.
Réactions à cette annonce
Les Douanes et la protection des frontières des États-Unis, dans un communiqué : ‘Le secteur RGV est une zone à forte entrée illégale, avec un grand nombre d’individus et de narcotiques introduits dans le pays. Finaliser le mur frontalier dans ces régions soutiendra la capacité du Département de la sécurité intérieure (DHS) à empêcher les traversées illégales et les activités de trafic de drogue et d’êtres humains par les cartels.’
La sénatrice républicaine de l’Alabama, Katie Britt, dans un communiqué de janvier : ‘Les États-Unis nécessitent un mur frontalier complet – il est logique d’avoir une barrière physique pour assurer une entrée légale dans notre pays. Le WALL Act garantirait l’achèvement du mur frontalier américain sans augmenter les impôts des citoyens ou alourdir la dette nationale. Cela serait réalisé en supprimant les prestations d’assistance financées par les contribuables pour les étrangers illégaux, ce qui dissuaderait davantage la migration illégale.’
Les prochaines étapes
En tant que premier contrat de la nouvelle administration, d’autres projets similaires sont susceptibles d’être annoncés dans les semaines et mois à venir. Le soutien financier du Congrès sera déterminant pour que l’administration atteigne son objectif de finaliser la construction du mur.
Mis à jour le 17/03/25, 13h20 ET : Cet article a été enrichi d’informations complémentaires.