mardi, mars 18, 2025

Le Groenland réagit aux menaces de Trump sur le contrôle territorial, qualifiant ses propos d’inacceptables après l’élection.

Le Groenland a exprimé son mécontentement face aux menaces d’annexion du président Trump, qualifiant ces insinuations d’inacceptables. Les dirigeants groenlandais, unis dans leur réponse, ont affirmé que l’île appartient à son peuple et ne souhaite pas devenir américaine. Malgré l’intérêt stratégique du Groenland pour les États-Unis, le Danemark a réitéré que l’île n’est pas à vendre. Les sondages révèlent une préférence pour l’indépendance parmi les Groenlandais, alimentant des discussions sur la sécession.

Le Groenland répond aux menaces de Trump

Le Groenland a exprimé son mécontentement envers le président américain Donald Trump, faisant preuve d’unité au sein de ses dirigeants après son élection. Ils ont qualifié ses menaces répétées de contrôle sur l’île d' »inacceptables ». Lors d’une rencontre au Bureau ovale avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, Trump a exprimé son intérêt pour l’acquisition de cette terre gelée, renforçant ainsi la tension déjà palpable entre le Groenland et les États-Unis.

Les réactions des dirigeants groenlandais

Dans une déclaration conjointe, les dirigeants des partis politiques du Groenland ont fermement riposté aux commentaires de Trump, affirmant qu’ils « ne peuvent pas accepter » les insinuations d’annexion. Ils ont souligné que le Groenland continuera à servir son peuple, en respectant les lois internationales. L’ensemble des dirigeants groenlandais a exprimé son soutien à l’idée que l’île appartient à son peuple, en se distanciant des tentatives de division.

Avant les remarques de Trump, Jens-Frederik Nielsen, le probable nouveau Premier ministre, avait déjà fait savoir que le peuple groenlandais « ne désire pas devenir américain ». Malgré la pression exercée par l’administration Trump pour un contrôle accru en raison de la position stratégique du Groenland et de ses ressources, le Danemark a été clair en affirmant que l’île n’est pas à vendre.

Trump a déjà soutenu que le Groenland est essentiel pour la « sécurité mondiale internationale », étant donné sa position entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Cependant, cette approche a exacerbé les tensions au sein de l’OTAN, alors que des discussions informelles ont lieu entre plusieurs nations sur les implications d’une telle annexion.

Les sondages montrent que la majorité des Groenlandais préfèrent l’indépendance par rapport au Danemark, tandis que l’intérêt de Trump a suscité de nouveaux débats sur la sécession. En parallèle, des propositions législatives ont vu le jour pour encourager le président à mener des négociations pour « acheter ou acquérir » le Groenland, qui est perçu comme une priorité de sécurité nationale.

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