Demain, ‘The Electric State’ débarque sur Netflix avec un budget de 300 millions de dollars, mais déçoit par son manque d’originalité. Réalisé par Anthony et Joe Russo, le film suit Michelle, une orpheline, et Keats, un contrebandier, dans une Amérique dystopique peu inspirante. Malgré un casting prometteur, l’intrigue et les personnages manquent de profondeur, et les scènes d’action restent prévisibles, laissant le spectateur sur sa faim.
Demain, ‘The Electric State’ fait son entrée sur Netflix et pourrait bien devenir la prochaine grande aventure de science-fiction ! Réalisé par les célèbres Anthony et Joe Russo, connus pour leur travail sur ‘Avengers: Endgame’, et mettant en vedette des étoiles montantes comme Millie Bobby Brown de ‘Stranger Things’ et Chris Pratt, la plateforme de streaming met la barre haute – mais le résultat est décevant !
On pourrait s’attendre à ce qu’un budget colossal de 300 millions de dollars donne naissance à un blockbuster impressionnant. Cependant, au lieu d’une action palpitante et de paysages futuristes époustouflants, ce film laisse le spectateur sur sa faim. Le road trip à travers une Amérique dystopique manque de profondeur et d’inspiration. Par où commencer cette critique ? Faisons un tour d’horizon avec un résumé et la bande-annonce !
‘The Electric State’ : Netflix et un budget de 300 millions de dollars pour un road trip dystopique
L’intrigue de ‘The Electric State’ se déroule dans une version alternative des années 90, où des robots au design cartoon, autrefois au service des humains, ont été ostracisés suite à une révolte ratée.
Millie Bobby Brown incarne Michelle, une jeune orpheline qui reçoit la visite de Cosmo, un robot mystérieux apparemment sous le contrôle de son frère Christopher, qu’elle croyait décédé. En quête de réponses, elle se met en route avec Keats, un contrebandier au passé trouble, joué par Chris Pratt, et son compagnon robot Herman, interprété par Anthony Mackie.
Leur périple les entraîne au cœur d’une zone d’exclusion peuplée de robots rejetés, où Michelle devra découvrir une vérité bien plus sombre sur son frère qu’elle ne l’aurait jamais imaginé !
Le casting de ‘The Electric State’
Une tentative de créer un univers à la hauteur de ‘Harry Potter’ et ‘Star Wars’ qui échoue
Lorsqu’on construit un univers de science-fiction au cinéma, il est crucial de développer des personnages captivants et un monde crédible. Les spectateurs doivent être envoûtés par l’univers proposé. C’est ce qui explique le succès de franchises comme ‘Star Wars’, ‘Marvel’ et ‘Harry Potter’ !
Dans ‘The Electric State’, aux côtés de Brown et Pratt, de nombreux acteurs reconnus ont été engagés pour jouer des rôles d’antagonistes et donner vie aux voix des robots. Le concept d’un road trip est idéal pour explorer les diverses facettes de cet univers dystopique. Sur le papier, tout semble prometteur !
Cependant, la magie n’opère pas. Est-ce à cause des paysages désertiques monotones ? Des œuvres comme ‘The Last of Us’ prouvent qu’il est possible de créer un bon worldbuilding. Malheureusement, ‘The Electric State’ échoue, principalement à cause de ses costumes et de ses personnages !
Des catastrophes improbables, mais des coiffures impeccables pour Millie Bobby Brown
Tout d’abord, le design des personnages semble interchangeable. Chris Pratt, avec son t-shirt blanc et son gilet noir, rappelle un Han Solo bon marché, tandis que Millie Bobby Brown arbore une coiffure stylée. Une occasion ratée de créer un costume mémorable pour Halloween !
Mais le problème ne s’arrête pas là ; des costumes peu inspirés ne sont pas suffisants pour ruiner un univers cinématographique. Ce qui détruit l’illusion, c’est que les personnages semblent toujours impeccables !
Qu’il s’agisse d’une grotte s’effondrant ou d’une explosion d’extincteur, les cheveux de Millie Bobby Brown restent en place et son maquillage parfait (un détail déjà remarqué dans ‘Damsel’). Le t-shirt de Chris Pratt reste immaculé, même après une catastrophe supposément chaotique.
Alors que dans ‘Harry Potter’, les personnages évoluent avec des costumes adaptés à leurs aventures, Chris Pratt semble porter la même tenue tout au long du film. Cela ne donne pas l’impression d’un univers captivant, mais celle de stars en voyage à travers des décors artificiels.
‘The Electric State’ : une construction cinématographique prévisible
Ce film de Netflix, avec son budget faramineux, s’appuie sur des structures narratives classiques et des éléments cinématographiques éprouvés. Nous avons une protagoniste confrontée à une situation difficile, qui trouve une lueur d’espoir et se lance dans une quête.
Elle croise des alliés, des ennemis, et rencontre Keats (Pratt), un mentor au charme indéniable. N’est-ce pas un peu trop familier ? La meilleure analogie serait : Luke Skywalker rencontre Han Solo.
Cependant, le film semble réticent à se démarquer. Il préfère s’accrocher à des formules éprouvées. Aucun personnage n’est véritablement original, même pas les seconds rôles. L’ensemble se fond dans un film lisse, sans offrir le potentiel d’iconicité ou de culte.
Chris Pratt est, comme à son habitude, lui-même, et je n’ai appris que le nom de son personnage, Keats, qu’en vérifiant. Je l’aurais probablement appelé Star-Lord, tant son rôle est similaire à celui qu’il tient dans ‘Les Gardiens de la Galaxie’. Qui se souvient encore du nom de son personnage dans ‘Jurassic World’ ? C’était également Star-Lord, non ?
Quant aux scènes d’action, on pourrait espérer que les réalisateurs d »Avengers: Endgame’ offrent des moments épiques, mais cette attente s’évanouit rapidement. Des séquences d’action prévisibles sont livrées toutes les 10 minutes, mais elles se dissipent vite de la mémoire.
Comme pour de nombreux films Netflix tels que ‘Red Notice’ ou ‘The Gray Man’, il semble exister une sorte de règle selon laquelle il doit se passer quelque chose toutes les 10 minutes pour maintenir l’intérêt des spectateurs. Mais le résultat est loin d’être convaincant !