Zak Hilditch explore les thèmes de la quête de fermeture et des répercussions émotionnelles dans son film *Nous enterrons les morts*, où Daisy Ridley incarne Ava, confrontée à une épidémie de zombies en Tasmanie après une tragédie militaire. Engagée dans une mission de récupération des corps, elle espère retrouver son mari, Mitch. Le film se distingue par ses rencontres avec des morts-vivants, présentés comme des figures désespérées plutôt que des prédateurs, et par un crescendo d’intensité émotionnelle.
Exploration Émotionnelle à Travers le Drame Zombie
Le talentueux Zak Hilditch, scénariste et réalisateur de Rattlesnake et 1922, s’aventure dans le monde des zombies avec son dernier film Nous enterrons les morts. Dans ce drame introspectif, il examine la quête de fermeture et les répercussions émotionnelles qui l’accompagnent. Daisy Ridley incarne une protagoniste dont le parcours trouve un nouvel angle sur l’horreur zombie, parsemé de moments de peur authentiques et d’un paysage cinématographique impressionnant. Toutefois, le réalisateur semble hésiter à s’éloigner des thèmes familiers, et une fin hâtive vient tempérer les qualités de ce film autrement magnifiquement conçu.
Une Quête d’Espoir au Milieu du Chaos
Un incident tragique, causé par l’armée des États-Unis, marque le début d’une épidémie de morts-vivants en Tasmanie. L’utilisation imprudente d’une arme expérimentale entraîne un EMP dévastateur, laissant plus de 500 000 personnes inanimées. Étrangement, certaines d’entre elles se réveillent, devenant des ombres de ce qu’elles étaient, tandis que l’armée assure qu’elles seront éliminées humainement.
Dans ce contexte chaotique, Ava (Ridley) éprouve un regain d’espoir, car son mari, Mitch (Matt Whelan), est parti pour une retraite dans le sud de la Tasmanie. Désarçonnée par la situation, elle se porte volontaire pour une équipe chargée de récupérer et d’identifier les corps, espérant retrouver Mitch. Son coéquipier, Clay (Brenton Thwaites), un rebelle au caractère indomptable, devient son soutien le plus précieux, même si sa fiabilité est parfois mise en question. Ensemble, ils affrontent des conditions difficiles, des règles militaires strictes et des rencontres de plus en plus fréquentes avec des morts-vivants.
Ce qui distingue vraiment la vision de Hilditch, c’est la façon dont il représente ces rencontres troublantes. Le récit commence lentement, permettant à l’intensité de monter progressivement au fur et à mesure qu’Ava s’enfonce dans un territoire de plus en plus dangereux. Les premiers morts-vivants rencontrés ne sont pas les prédateurs carnivores que l’on pourrait attendre, mais plutôt des figures désespérées, évoquant plus la démence que la menace. La première rencontre, tant par sa mise en scène que par son impact émotionnel, agit comme un choc puissant, ancrant l’atmosphère de terreur dans le voyage personnel d’Ava, tout en révélant peu à peu la profondeur de son besoin de closure.