samedi, février 22, 2025

Marco Odermatt réagit aux critiques autrichiennes : un flop aux championnats du monde ?

Les championnats du monde de ski à Saalbach ont vu Marco Odermatt remporter le titre en super-G, malgré des critiques de la presse autrichienne. Actuellement leader du classement général, il se prépare pour des épreuves à Crans-Montana. Odermatt évoque ses performances, la difficulté de la transition entre disciplines et l’esprit d’équipe au sein de la sélection suisse, tout en anticipant une rivalité amicale avec d’autres skieurs pour le reste de la saison.

Récemment, les championnats du monde de ski ont eu lieu à Saalbach, et la Coupe du monde masculine fait maintenant une halte à Crans-Montana. Ce week-end, les skieurs s’affronteront dans une descente et un super-G. Pour Marco Odermatt, ces épreuves représentent le dernier sprint de la saison, qu’il aborde en tant que leader au classement général ainsi que dans les disciplines de géant, super-G et descente.

Réactions de Marco Odermatt après les championnats du monde

Marco Odermatt a récemment été couronné champion du monde en super-G à Saalbach, mais la presse autrichienne a critiqué sa performance. Avez-vous pris connaissance de ces commentaires ?

Oui, j’ai vu cela quelque part.

Que pensez-vous de ces critiques ?

Ça ne me dérange pas.

Êtes-vous satisfait de vos résultats à Saalbach ?

Oui, je le suis. Devenir champion du monde est une grande réalisation, et si quelqu’un n’en est pas satisfait, c’est qu’il doit revoir ses attentes. Bien sûr, j’aurais pu gagner d’autres médailles, mais il est important de rester réaliste. Après ma victoire en super-G, j’ai déclaré que peu importe ce qui se passe ensuite, je rentrerais chez moi heureux.

Les défis de la saison et la transition entre les disciplines

Les critiques en provenance d’Autriche indiquent que des attentes plus élevées sont désormais placées sur vous.

Oui, c’est vrai. En gagnant souvent, j’ai contribué à cette perception. Mais comme je l’ai déjà dit, cela ne me dérange pas.

Lors des championnats du monde, vous avez terminé quatrième en géant, un résultat inhabituel pour vous. Pourquoi n’étiez-vous pas à votre meilleur niveau dans cette discipline ?

C’est compliqué à expliquer. J’ai eu trois saisons exceptionnelles avec une série de victoires, et l’année dernière a été couronnée par neuf victoires en dix courses. Je savais que ce rythme ne pouvait pas durer. Après quelques abandons en début de saison, je suis revenu en force avec trois victoires. Cependant, janvier est toujours un mois difficile pour moi. Pendant que les autres skieurs s’entraînent en géant et slalom, je fais des courses de vitesse, ce qui a pu affecter mon ressenti en géant par rapport à l’année précédente.

Comment se déroule la transition entre les différentes disciplines ?

Le changement du super-G à la descente est relativement fluide, mais le géant est perçu comme un sport totalement différent. Les chaussures, les skis, et même les exigences physiques sont différentes, nécessitant plus d’explosivité et de rapidité dans les mouvements.

Peu de skieurs en Coupe du monde excellent dans trois disciplines. Envisagez-vous de réduire votre programme à l’avenir ?

Oui, c’est une possibilité, mais ce n’est pas une préoccupation immédiate. D’ici les championnats du monde à Crans-Montana en 2027, je souhaite continuer à concourir dans toutes ces disciplines, tant que tout se passe bien. Par la suite, je réfléchirai à ce que je pourrais laisser de côté.

Comment vivez-vous avec la calvitie suite à votre opération de coupe de cheveux avec l’équipe suisse à Saalbach ?

Je me sens très bien, c’est un quotidien agréable et simple.

Cet événement est devenu un symbole de l’esprit d’équipe suisse, souvent mis en avant. Pourtant, vous êtes un athlète individuel. N’est-ce pas une image trop exploitée ?

Je n’ai pas tout suivi, mais ce jour-là, c’était une célébration collective. Je venais de devenir champion du monde en super-G, et mes coéquipiers ont également brillé. C’était une journée fantastique.

Urs Lehmann, président de Swiss-Ski, a évoqué comment l’esprit d’équipe a évolué depuis les années 1980. Pourquoi pensez-vous que cet esprit existe-t-il aujourd’hui ?

Je fais probablement partie de cette dynamique. J’apprécie beaucoup le sentiment de camaraderie, et cela a toujours été important pour moi. J’ai toujours trouvé fascinante cette dynamique de groupe.

Comment était l’ambiance à votre arrivée dans l’équipe ?

J’ai rejoint une équipe avec des athlètes plus expérimentés comme Beat Feuz, Carlo Janka et Mauro Caviezel. C’était différent mais également très enrichissant. J’ai apprécié la camaraderie dès le début.

Vous avez mentionné que vous trouvez plus facile de célébrer les victoires des autres, étant donné vos propres succès. Cela devient-il plus difficile maintenant que vos coéquipiers vous surpassent parfois ?

Non, pas vraiment. J’ai eu des victoires récentes à Adelboden, Wengen, Kitzbühel et aux championnats du monde. Je n’attends pas des mois pour gagner, donc j’ai eu suffisamment de raisons de célébrer.

Une rivalité amicale semble se développer entre vous et Franjo von Allmen dans les dernières courses. Pensez-vous que cela marquera le monde du ski ?

Absolument, cet hiver, nous allons certainement nous battre pour le gros globe de la descente, et peut-être qu’Alexis Monney se joindra à nous. Il est évident que chacun d’entre nous veut gagner.

Les championnats du monde sont désormais derrière nous, et le sprint final de la Coupe du monde commence.

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