La capitaine de l’équipe de volleyball féminin du Nevada, Sia Liilii, a expliqué le choix de son équipe de ne pas jouer contre une athlète transgenre, suscitant un débat sur la politique de participation et les droits des femmes dans le sport. Le conflit avec le département athlétique a conduit à un abandon de dernière minute, aggravé par des tensions internes. Malgré les assurances de l’université concernant l’absence de répercussions, la situation a mis en lumière des préoccupations croissantes sur l’égalité et l’identité de genre.
Le volleyball féminin du Nevada prend position sur les questions de genre
La capitaine de l’équipe de volleyball féminin du Nevada, Sia Liilii, a récemment expliqué la décision de son équipe de renoncer à un match contre une athlète transgenre lors d’une interview sur « Fox & Friends Weekend ». Ce choix controversé a soulevé des questions sur la politique de participation des athlètes et le soutien aux droits des femmes dans le sport.
Un abandon controversé en raison de différends internes
Un conflit entre les joueuses et le département athlétique sur la participation à un match face à une équipe comprenant une athlète transgenre a conduit à un abandon de dernière minute, car l’équipe ne comptait pas suffisamment de joueuses pour jouer vendredi. Malgré la demande des joueuses de ne pas participer, l’administration a maintenu sa position jusqu’à la veille du match.
Lors d’une conférence de presse, Liilii a affirmé que l’école avait minimisé les préoccupations de l’équipe en leur disant qu’elles « ne comprenaient pas la science » et les a invitées à « reconsidérer leur position ». Ce manque de soutien a suscité la frustration des joueuses, qui se sentaient sous pression pour se conformer aux décisions administratives.
Des échanges qui soulèvent des préoccupations
Lors d’un événement à Philadelphie, Liilii a révélé que les joueuses avaient été informées que l’adversaire transgenre était « désavantagé » en raison des traitements hormonaux, ce qui a alimenté encore plus le débat. Masyn Navarro, une autre joueuse, a également mentionné que l’équipe avait été encouragée à « rester silencieuse » sur la situation, une affirmation que l’administration a niée.
La directrice des sports, Rempe, a affirmé qu’elle n’était pas au courant des incidents cités par Liilii et Navarro, mais a reconnu avoir rencontré l’équipe pour discuter de la situation. Elle a également présenté des excuses concernant la manière dont l’information avait été communiquée aux joueuses.
Le Nevada a déclaré que les joueuses étaient libres de ne pas participer au match sans subir de répercussions, mais la situation a mis en lumière des tensions croissantes autour de la politique sportive et des droits des femmes dans le sport.
Alors que le débat se poursuit, l’université a souligné son engagement envers le bien-être de ses athlètes, tout en naviguant dans un paysage complexe de lois sur l’égalité des droits qui incluent désormais l’identité de genre.