Le Département du Trésor des États-Unis a imposé des sanctions à un réseau facilitant l’exportation de pétrole iranien vers la Chine, dans le but de freiner le programme nucléaire de Téhéran. Scott Bessent a critiqué l’approche de l’administration Biden, appelant à des mesures plus strictes. Les sanctions ciblent des individus et entreprises en Chine, en Inde et aux Émirats. Trump a précédemment retiré les États-Unis de l’accord de 2015 et a intensifié la pression sur l’Iran.
Sanctions Imposées par le Département du Trésor
Le Département du Trésor des États-Unis a annoncé jeudi l’imposition de sanctions contre un réseau composé de plus d’une douzaine d’individus et d’entreprises, accusés de faciliter l’exportation de millions de barils de pétrole iranien vers la Chine. Ces sanctions visent à entraver le développement du programme nucléaire iranien, qui bénéficie des revenus tirés des exportations pétrolières. La situation est préoccupante, Téhéran étant sur le point d’enrichir de l’uranium à des niveaux militaires.
Réactions et Stratégies de l’Administration Trump
Lors de son premier mandat, Donald Trump a pris la décision de retirer les États-Unis de l’accord de 2015, qui avait été signé entre l’Iran et plusieurs grandes puissances. Cet accord avait permis à l’Iran de réduire son programme nucléaire en échange d’un assouplissement des sanctions économiques. Trump a également mis en place des sanctions sur les revenus pétroliers iraniens et les transactions financières internationales. Selon des rapports, l’administration américaine a prévu d’accroître considérablement ces sanctions pour réduire les revenus pétroliers de l’Iran, qui auraient atteint 144 milliards de dollars entre 2021 et 2023, avec 34 milliards de dollars en 2024.
Scott Bessent, le secrétaire au Trésor, a exprimé des critiques à l’égard des politiques de sanctions de l’administration Biden, plaidant pour une approche plus agressive à l’encontre de l’Iran, ainsi que des entités et des exportations pétrolières russes. Les récentes sanctions visent des individus et des entreprises basées en Chine, en Inde et aux Émirats arabes unis, y compris des citoyens iraniens et indiens ainsi que des entreprises de gestion maritime.
Cette action fait suite à un décret signé par Trump, ordonnant de priver l’Iran d’armes nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux. Le décret stipule également que le gouvernement iranien doit faire face à une pression économique maximale. En 2020, Trump a également commandé l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, suite à des allégations d’un complot iranien pour le tuer.
Dans ce contexte, Scott Bessent a déclaré que le régime iranien continuait d’exploiter ses revenus pétroliers pour financer son programme nucléaire et soutenir des groupes terroristes dans la région. Il a réaffirmé l’engagement des États-Unis à cibler toute initiative iranienne visant à sécuriser un financement pour ces activités. La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a également souligné que les États-Unis perturberaient les flux financiers illicites soutenant les forces armées iraniennes et des groupes comme le Hamas et le Hezbollah.
Enfin, Trump a évoqué la possibilité d’un accord avec l’Iran, tout en affirmant clairement que le pays ne pouvait pas poursuivre un programme nucléaire. Les responsables iraniens semblent attendre des signaux de Trump concernant des négociations sur leur programme nucléaire.