Il est crucial de ne pas conduire sous l’influence de l’alcool, car cela compromet la sécurité de tous. En cas de contrôle routier, il est important de fournir les documents nécessaires, tout en ayant le droit au silence concernant la consommation d’alcool. Les forces de l’ordre peuvent procéder à un test d’alcoolémie ou à un prélèvement sanguin si des soupçons se présentent. Les sanctions pour conduite en état d’ivresse varient selon le taux d’alcool, et il est conseillé d’être prudent lors de ces interactions.
Tout d’abord: Il est impératif d’éviter de conduire sous l’influence de l’alcool. En effet, cela met en péril non seulement votre sécurité, mais également celle des autres usagers de la route.
Que vous soyez à la fête de la bière de Munich, au Cannstatter Wasen ou lors d’une célébration privée : une ambiance festive incite souvent à savourer une bière ou même plusieurs verres de vin. Malheureusement, à mesure que l’alcool s’accumule, notre capacité à juger notre aptitude à conduire peut faiblir. Ainsi, certains se retrouvent à prendre le volant après avoir consommé des quantités importantes d’alcool.
Pour cette raison, le conseil le plus crucial est le suivant : Ne consommez pas d’alcool si vous devez conduire. Après une soirée festive, privilégiez un taxi ou les transports en commun. Mais que faire si vous êtes confronté à un contrôle routier après avoir ingéré de l’alcool ? En général, les forces de l’ordre ne vous arrêtent pas uniquement sur des soupçons d’ivresse, à moins que votre conduite ne soit erratique. Souvent, un ‘soupçon initial’ survient lors de l’échange avec les agents, par exemple si vous admettez avoir bu ou si l’odeur d’alcool est perceptible.
Contrôle de police : Informations à fournir
Le contrôle de police suit habituellement un processus bien établi : après que les agents se soient présentés et aient précisé le motif de leur intervention, ils vous demanderont de fournir les documents de votre véhicule ainsi que votre permis de conduire pour confirmer votre identité et vérifier la validité de votre permis.
Il est essentiel de fournir vos informations personnelles. En revanche, concernant la consommation d’alcool, vous n’êtes pas obligé de répondre. Toutefois, si vous n’avez pas consommé d’alcool, il est judicieux de le signaler immédiatement. Vous devez être informé de votre droit au silence et de la possibilité de consulter un avocat, car vos déclarations ne pourront pas être utilisées contre vous si vous n’avez pas été préalablement averti.
En cas de soupçon de consommation d’alcool, la police posera généralement des questions telles que ‘D’où venez-vous ?’ ou ‘Combien avez-vous bu ?’. Si des éléments laissent penser que vous avez consommé de l’alcool, la police devra procéder à des vérifications appropriées. Si un soupçon est avéré, on vous demandera si vous acceptez de passer un test d’alcoolémie, c’est-à-dire si vous êtes prêt à ‘souffler’. En cas d’acceptation, le test se fera sur place, généralement sans délai.Test d’alcool : Souffler ou consentir à un prélèvement sanguin
Le taux d’alcool dans l’air expiré est mesuré à l’aide d’appareils homologués, dont la fiabilité a été confirmée par les tribunaux. Par conséquent, un résultat contesté est rarement pris en compte.
Si vous refusez de souffler dans l’appareil, les agents procéderont à un prélèvement sanguin, et vous serez conduit au poste de police le plus proche pour cette intervention. Contrairement au test d’alcoolémie, vous ne pouvez pas contester la prise de sang. Une opposition active pourrait entraîner des poursuites pour résistance à une autorité (§ 113 StGB). Depuis la réforme législative de 2017, la prise de sang peut être réalisée sans ordonnance judiciaire si des éléments justifient un soupçon d’ivresse au volant. Ces éléments peuvent inclure des déclarations de votre part ou des signes visibles de consommation d’alcool. Dans ce contexte, un policier peut aussi ordonner la prise de sang. En pratique, cela est fréquent. Cependant, si vous n’avez pas fait d’aveux concernant votre consommation et ne présentez aucun ‘symptôme apparent’, une ordonnance judiciaire pourrait encore être nécessaire. Si une telle ordonnance est absente mais que vous subissez tout de même un prélèvement, cela mérite d’être vérifié, car cela pourrait être illégal et les résultats ne seraient pas recevables lors d’un éventuel procès ultérieur.Conduite en état d’ivresse : Les sanctions selon le taux d’alcool
Les sanctions pour conduite sous l’influence de l’alcool sont sévères, que vous soyez au volant d’une voiture, d’une moto ou d’un cyclomoteur. Plus le taux d’alcool est élevé, plus les conséquences sont graves. Un taux inférieur à 0,25 pour mille lors du test est généralement considéré comme acceptable.
Voici les principaux seuils d’alcool :Conseil d’un avocat réputé
Pour conclure, voici un dernier conseil : Il est bien connu que les témoins doivent être honnêtes devant la justice. Mentir est interdit et peut entraîner des peines allant jusqu’à six mois de prison. Fait intéressant, le prévenu peut mentir sans risque de sanction. Cette règle s’applique également lors d’un contrôle routier, par exemple lorsque la police vous demande si vous avez consommé de l’alcool (ou si vous portiez votre ceinture de sécurité ou si vous utilisiez votre téléphone en conduisant).
Dans ces situations, vous êtes considéré comme un suspect, avec le droit de ne pas dire la vérité. Si un mensonge est prouvé, il n’y a pas de conséquences, sauf pour l’infraction réelle, comme la conduite en état d’ivresse ou l’utilisation d’un téléphone en conduisant.